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«Ma fille est morte. Janeeta ne reviendra plus. Le meurtrier, lui, retrouvera la liberté après 26 ans…» La peine de prison dont a écopé Booshan Prayagsing mercredi, aux Assises, Anita Ramchurn, 64 ans, ne la digère pas. À l’express, elle soutient que la pendaison serait une meilleure punition pour celui qui a tué sa fille.
C’est le 6 mars 2013, à La Citadelle, que Booshan Prayagsing a étranglé Janeeta Ramchurn. Depuis, Anita Ramchurn pleure sa fille adorée. «Je souffre et je veux la serrer dans mes bras», confie l’habitante de Montagne-Longue. Elle estime que la longue peine de prison infligée à Booshan Prayagsing ne sert à rien. «Il a tué ma fille. Il mérite le même sort», martèle-t-elle.
Pour la mère de famille Booshan Prayagsing aurait manipulé sa fille et lorsque cette dernière a refusé sa demande en mariage, il l’a tuée. Le qualifiant de «droger », elle insiste que «si mo tifi ti ékout mwa, li ti pou touzour la»
Janeeta, poursuit la sexagénaire, était tout pour elle. De raconter qu’elle a fait d’énormes sacrifices pour élever sa fille. D’autant qu’à cette époque, son époux, Dakeshwar Ramchurn, avait arrêté de travailler en raison de problèmes de santé. Ce dernier est décédé l’année dernière. Suivant la mort de Janeeta, Dakeshwar Ramchurn, qui souffrait de problèmes cardiaques, a développé d’autres complications, notamment l’hypertension et le diabète.
Anita Ramchurn n’a désormais plus que ses souvenirs auxquels se raccrocher. Chaque année, pour l’anniversaire de sa fille, le 1er février, elle se rend à sa tombe, au cimetière de Bois-Marchand. Elle lui emmène un gâteau. Elle s’y rend à nouveau le 6 mars, le jour de sa mort.
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