Amy Klobuchar, l’autre sénatrice de la course à l’investiture démocrate

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Alors que le caucus de l’Iowa, première étape de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle du 3 novembre, s’est tenu lundi 3 février, « Le Monde » lance son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, tout d’abord cinq jours sur sept jusqu’en septembre, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.

Amy Klobuchar en meeting à Exeter dans le New Hampshire, lundi 10 février.
Amy Klobuchar en meeting à Exeter dans le New Hampshire, lundi 10 février. Elise Amendola / AP

La neige n’impressionne guère Amy Klobuchar. Il y a un an tout juste, le 10 février 2019, elle avait annoncé sa candidature tête nue sous les gros flocons qui s’abattaient sur Minneapolis, dans un froid polaire. Donald Trump avait moqué sur son compte Twitter une « femme des neiges ». La sénatrice du Minnesota, âgée de 59 ans, avait rétorqué sur le même canal qu’elle aurait adoré voir l’effet de la bourrasque sur la chevelure apprêtée dont le président des Etats-Unis est si fier.

La neige qui noie le New Hampshire est donc de bon augure pour l’élue, encouragée par une nouvelle performance solide lors du dernier débat démocrate, le 7 février. Une revanche pour celle qui a été longtemps éclipsée par deux autres sénatrices : Elizabeth Warren, à sa gauche, et Kamala Harris (Californie), qui a renoncé en décembre.

Ses intentions de vote sont en hausse et elle rêve de s’extirper du ventre mou de la course à l’investiture présidentielle afin de devenir une alternative au vice-président Joe Biden pour le courant modéré du Parti démocrate que lui dispute le benjamin de la course, Pete Buttigieg. En dépit du soutien du New York Times, partagé avec la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, Amy Klobuchar n’a obtenu que la cinquième place lors des caucus de l’Iowa, le 3 février, selon des résultats encore non définitifs. Un résultat décevant pour un Etat voisin du sien, où elle a pu faire valoir sa capacité à l’emporter dans les circonscriptions rurales.

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Ses faibles intentions de vote l’ont pour l’instant protégée. Lors de sa déclaration de candidature, la presse américaine avait mis en évidence un caractère difficile attesté par le turn-over de ses assistants au Sénat. De même, son passé de procureur d’un comté du Minnesota n’a pas encore attiré l’attention des médias ni de ses adversaires.

Lors de ses meetings, l’élue campe sur une ligne très proche de celle de Pete Buttigieg lorsqu’elle invite son public à se mettre « dans la peau de ceux qui n’ont pas voté en 2016, ou qui ont voté pour Trump », pour trouver les mots qui pourraient les convaincre de soutenir une candidature démocrate de rassemblement. « Ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise », assure-t-elle.

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