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C’est l’une des incongruités des trois pays du Maghreb central : le touriste marocain, tunisien ou algérien désireux de voyager à l’étranger se voit imposer un montant maximal annuel de devises qu’il peut emporter avec lui. C’est ce qu’on appelle « l’allocation touristique ».
Premier constat : non seulement les écarts entre pays sont importants, mais ils se creusent d’année en année. Les Marocains – de loin les mieux lotis – avaient droit jusqu’ici à 40 000 dirhams (près de 3 700 euros) par année civile. Au 1er janvier, la somme a été revue à la hausse, pour tenir compte de l’inflation et de la légère dépréciation de la monnaie. L’Office des changes (OC) en fixe désormais le plafond à 45 000 dirhams. Le royaume ne fait pas de distinction entre adultes et enfants, contrairement à la Tunisie et à l’Algérie.
Un adulte tunisien ne pourra disposer chaque année que de 6 000 DT (environ 1 730 euros), quand un enfant n’aura droit qu’à 3 000 DT. Là, la législation n’a pas évolué depuis 2016, alors que le dinar s’est beaucoup déprécié par rapport à l’euro. À dotation égale, le touriste tunisien a donc vu son pouvoir d’achat à l’étranger s’éroder sur trois ans.
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