Alexandre Barbès-Pougnet veut apporter sa pierre à l’environnement

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Alexandre Barbès-Pougnet, candidat de Lalians Lespwar au n°14 (Savanne – Rivière-Noire).

Alexandre Barbès-Pougnet, candidat de Lalians Lespwar au n°14 (Savanne – Rivière-Noire). 

Habitant de Rivière-Noire, à 34 ans, il est juriste-chercheur en droit international et comparé de l’environnement à BP Conseil Ltée. Alexandre Barbès-Pougnet  veut apporter un changement pour les jeunes en étant candidat de Lalians Lespwar au n°14 (Savanne – Rivière-Noire). 

Sur votre compte Facebook, plusieurs postes démontrent votre intérêt pour l’environnement. Comment et pourquoi ?
Ma réelle contribution dans le combat pour l’environnement se concrétise sur différents plans. D’abord, sur le plan professionnel, mon activité principale consiste à rédiger des politiques environnementales pour des entreprises souhaitant se conformer aux exigences internationales découlant des conventions et accords pour renforcer la sauvegarde de l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique. Puis, sur le plan de la Recherche, je travaille à l’approfondissement de mon mémoire, dont une troisième partie est consacrée au droit de l’environnement mauricien.

Ce travail, en collaboration avec l’Université de Limoges de laquelle j’ai obtenu une autorisation de publication, permettra aux défenseurs de l’environnement de mieux structurer leur procès et de rendre plus accessible aux Mauriciens les enjeux soulevés par les questions environnementales et climatiques. L’ouvrage sera dans nos librairies d’ici février 2020. Enfin sur le plan du bénévolat, j’ai été très engagé durant mes études en France dans les campagnes de sensibilisation de la World Wild Life.

J’ai eu l’occasion depuis mon retour d’intervenir auprès d’ONG, notamment dans les combats pour la préservation des zones humides. J’effectue depuis trois ans un recensement des espèces et espaces devant être préservés dans le district de Savanne – Rivière-Noire et je travaille sur une série de mesures permettant la mise en œuvre de cette protection, qui seront communiquées au ministère de l’Environnement. Pourquoi ? Par passion et par devoir. 

Aujourd’hui, pourquoi avez-vous un intérêt pour la politique ? 
Mon intérêt politique est la conséquence de l’inaction ou des actions inappropriées de nos dirigeants pour permettre à chacun de nous d’avoir une vie décente. Bien que mon emploi me permette de vivre, je ne suis pas aveugle pour autant. Je vois la souffrance des Mauriciens. Elle est omniprésente à tous les coins de rues. Elle est principalement due au fait que nous avancons de plus en plus rapidement pour nous aligner sur les critères de réussite des pays développés et que nous laissons au passage une très grande partie de la population derrière nous.

Or, je suis d’avis que nous devons impérativement aujourd’hui délaisser nos attitudes individualistes et nous assurer que notre avancée ne se fasse qu’à la seule condition que tous les Mauriciens soit à bord du même bateau et bénéficient des résultats du progrès que nous recherchons.

Quelle est votre opinion sur les différents partis politiques qui se présentent à ces élections ? 
Je pense que les formations occupant la scène depuis les 50 dernières années ne répondent plus aux exigences du peuple mauricien et, que malgré un renouvellement qui n’en est qu’un en apparence, l’idéologie qu’ils défendent reste sourde aux réelles attentes. S’il est prévisible que certaines composeront le prochain gouvernement, cela ne durera pas longtemps.

Le vent commence à changer. Nous le sentons tous. Mon opinion est partagée sur les formations dites «jeunes» ou «nouvelles». Rares sont celles qui m’ont séduites, notamment en raison des discours qui s’apparentent à des promesses séduisantes susceptibles d’attirer un électorat en recherche d’alternance. Toutefois, mon parcours professionnel me permet de constater que nombreuses de ces promesses demeurent irréalisables en pratique.

Pourquoi avoir choisi Lalians Lespwar contre les autres partis ?
Je n’ai pas souhaité intégré des formations dans lesquelles j’avais perdu toute foi. Entre 2018 et 2019, je me suis libéré de toutes attaches politiques afin d’observer le jeu des uns et des autres, de suivre individuellement des personnalités plutôt que des partis. C’est durant cette démarche que j’ai été séduit par l’approche de nombreuses personnes, telles que Patrick Philogène, Patrick Belcourt, Manisha Dookhony, Yuvan Beejadhur et autres.

Force était de constater que chacune de ces personnes défendaient des valeurs communes et affichaient une vision constante, sans jamais dire le tout et son contraire, et surtout leurs discours étaient structurés, réalistes et dépourvus de démagogie. Après de nombreuses rencontres avec chacune d’elles, puis avec le groupe, j’ai accepté de rejoindre cette alliance. 

Vous êtes candidat au n°14 (Savanne – Rivière-Noire). Est-ce par choix ou obligation ?
C’est un choix. Il y a deux mois, nous nous sommes concertés. Chacun d’entre nous devait à cette occasion proposer la circonscription dans laquelle elle/il souhaitait se porter candidat et justifier son choix. Pour ma part, j’ai défendu mon choix sur la base de plusieurs arguments. Cela fait trois ans que je passe la quasi-totalité de mes week-ends à parcourir cette circonscription dans le cadre de ma mission environnementale de recensement qui débouchera sur un plan de gestion environnementale de la circonscription, d’une mise en valeur de la région.

Ces mesures seront créatrices d’emplois et nécessiteront pour leur mise en œuvre une étroite collaboration des habitants. J’ai aussi investi énormément d’énergie dans le recensement du patrimoine historique et culturel de la circonscription pour mieux revaloriser son riche patrimoine culturel. Le fruit de ce travail sera très bientôt visible de façon permanente au musée de la Tour Martello, à La Preneuse.

Si vous êtes élu, quel sera votre plan de travail pour commencer ? 
Au cas où je suis élu, ma première action sera la mise en place de secrétariats dans les différents secteurs de la circonscription, afin de m’assurer que les attentes des mandants me soient correctement communiquées chaque semaine. J’organiserai de plus une rencontre avec la totalité des associations, ONG et travailleurs de la circonscription afin qu’un état des lieux soit dressé et que je puisse avoir une visibilité plus concrète des réels problèmes rencontrés par mes mandants.

Grâce à cette base de données très importante, les axes de la politique constituant le programme de Lalians Lespwar seront réadaptés aux réalités locales et mon équipe et moi-même travaillerons sur les solutions tant techniques que pratiques pouvant être apportées et sur les questions devant être soulevées au Parlement.


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Lexpress

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