Alcool drogue et fonctionnaires: un cocktail pas si explosif d’après les syndicats

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Alcool au boulot : danger ! crient les autorités.

Alcool au boulot : danger ! crient les autorités.

«L’Etat est en train de ternir l’image des fonctionnaires.» Rashid Imrith, président de la Federation of Public Sector and Other Unions, réagit à une circulaire émise le 30 mai par le ministère de la Fonction publique sur le penchant pour la bouteille et la drogue chez des fonctionnaires. Celle-ci concerne surtout les fonctionnaires assurant un service 24/7, notamment les employés affectés aux hôpitaux.

«Ce n’est pas un problème généralisé», affirme Rashid Imrith et le ministère ne peut créer des «squads indépendants» avec des fonctionnaires des ministères et de l’Internal Control «car ils n’ont pas les compétences requises et cette tâche ne figure pas sur leur scheme of duties».

Rashid Imrith se demande comment surveiller des absences liées à l’abus d’alcool et de drogue. «Ce n’est qu’après trois jours d’absence que le fonctionnaire doit fournir un certificat médical. Quel médecin va certifier que la personne s’est absentée pour un problème d’alcool ou de drogue ?» Il compte aborder toute la question avec le ministre Eddy Boissézon.

Les conditions de travail s’y prêtent

Pour sa part, Radhakrishna Sadien, président de la Government Services Employees Association compte réclamer un steering committee composé d’employés des ministères de la Fonction publique et de la Santé, des syndicats et de psychologues. «L’alcoolisme et la drogue ne sont pas des problèmes sur le lieu du travail uniquement. Parfois, les conditions de travail s’y prêtent. Prenons l’exemple d’un gardien d’animaux qui écoute la radio e tap so zafer…» Il estime que la répression devrait être le dernier recours.

Le ministère concède que ce problème n’affecte heureusement que peu de fonctionnaires. «Normalement, c’est aux supérieurs hiérarchiques de régler ce problème. Mais comment ? En l’absence d’un mécanisme, les syndicats vont nous tomber dessus. On travaille actuellement sur une structure, en collaboration avec les ministères de la Défense et de la Santé, ainsi que la police afin d’améliorer le mécanisme mis en place», souligne une source.

Satish Luchoomun, directeur du Human Resource Management du ministère de la Fonction publique, fait comprendre qu’un tel contrôle, particulièrement dans la police, existe. Et quid du dépistage avant le recrutement de fonctionnaires, comme cela se fera bientôt pour les policiers, pompiers et surveillants de prison ? «Cela va retarder tout le processus. Rien qu’avec les tests médicaux de la force policière, ça tarde déjà», déclare-t-il.


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Lexpress

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