Agalega : 80 nouveaux travailleurs indiens logés au centre Tsunami

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Le centre Tsunami, où les nouveaux résidents sont hébergés, se trouve dans le village Vingt-Cinq.

Le centre Tsunami, où les nouveaux résidents sont hébergés, se trouve dans le village Vingt-Cinq.

Logement temporaire pour les travailleurs indiens en attendant que leurs tentes soient aménagées. Du reste, les vivres, lits et matelas, entre autres, n’ont pas fini d’être déchargés.

Le débarquement des passagers du Mauritius Trochetia, dont essentiellement des travailleurs d’Afcons Infrastructure Ltd, a pris fin, lundi, à l’île du Nord, à Agalega. Ces derniers, au nombre de 80, s’étaient retrouvés coincés à bord du bateau en raison d’une mer houleuse depuis une semaine.

Ce n’est que dimanche que la majorité d’entre eux ont pu fouler la terre ferme. Et le reste, hier. Ces travailleurs sont hébergés au centre Tsunami, au village Vingt-Cinq, en attendant l’aménagement de leurs tentes, aux côtés d’une centaine de leurs compatriotes arrivés en novembre et décembre derniers.

Par contre, les Agaléens travaillant pour l’Outer Islands Development Corporation (OIDC) n’ont toujours pas fini de décharger les cargaisons de marchandises, notamment des vivres, des lits et des matelas, pour les nouveaux occupants de l’archipel, des matériaux de construction ainsi que du carburant pour avion. «Nous devons veiller et attendre que la mer se calme pour procéder au débardage», confie l’un d’eux, joint au téléphone dans le village Vingt-Cinq, hier.

Le départ du Trochetia pour Port-Louis dépend de l’état de la mer. Par contre, les Agaléens qui voulaient embarquer pour des soins de santé à Maurice, devront repasser car les frais réclamés, soit Rs 10 000, sont jugés exorbitants.

Le Mauritius Trochetia, affrété pour la première fois par Afcons Infrastruc- ture Ltd, a jeté l’ancre aux abords du village de La Fourche lundi, après avoir quitté Port-Louis deux jours auparavant. C’est dans ce second village de l’île du Nord que la maind’œuvre d’Afcons Infrastructure Ltd s’est installée. Cette société indienne déchue sous l’actuel gouvernement au profit de Larsen & Toubro pour le contrat du Metro Express, a été repêchée pour la construction des infrastructures portuaires et aéroportuaires à Agalega.

Un développement top secret entièrement financé par l’Inde et exempté d’étude d’impact environnemental. Le peu que l’on sache du projet, c’est qu’il comprend la construction d’une piste d’atterrissage longue de trois kilomètres, d’une tour de contrôle, d’une jetée et d’autres bâtiments.

Le flou persiste

La main-d’œuvre indienne déjà active sur place termine les derniers tests du sol et la construction de kiosques. Même si les habitants disent entretenir une relation cordiale avec leurs nouveaux voisins, ils confient être toujours dans le flou concernant ce développement. «Nous avons demandé les plans des infrastructures auprès du bureau du Premier ministre et de l’OIDC mais il n’en est toujours rien. Nous reviendrons à la charge avant le coup d’envoi des travaux dans les prochains jours», fait valoir l’artiste Arnaud Poulay.

Par ailleurs, un navire de la marine indienne qui accoste l’archipel de temps à autre se trouve aussi dans les parages. Dans la journée d’hier, un hélicoptère attaché à ce bâtiment flottant s’est posé dans l’île du Nord, le temps de débarquer rapidement des cartons de médicaments destinés à l’unique hôpital de l’archipel.


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Lexpress