affrontements à La Paz au premier jour de la présidente par intérim

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Les incidents avaient lieu à quelques pâtés de maisons du siège du gouvernement, où la dirigeante était en train de nommer un nouveau commandement militaire.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 22h15

Temps de Lecture 1 min.

Des partisans de l’ex-président bolivien Evo Morales lors d’affrontements avec les forces de l’ordre à La Paz, le 13 novembre.
Des partisans de l’ex-président bolivien Evo Morales lors d’affrontements avec les forces de l’ordre à La Paz, le 13 novembre. RONALDO SCHEMIDT / AFP

Des affrontements ont éclaté mercredi 13 novembre dans le centre de la capitale bolivienne La Paz entre des manifestants partisans de l’ancien chef de l’Etat Evo Morales et les forces de l’ordre. Ces heurts sont intervenus au premier jour de la prise de fonction de la présidente par intérim du pays, Jeanine Añez. Celle-ci tentait de combler le vide politique laissé par le départ d’Evo Morales, qui s’est déjà dit prêt à rentrer pour « apaiser » la situation.

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Un groupe de plusieurs centaines de personnes jetait des projectiles sur les forces de l’ordre, qui répliquaient par des tirs de gaz lacrymogène à quelques pâtés de maisons du siège du gouvernement, où la dirigeante était en train de nommer un nouveau commandement militaire lors d’une cérémonie officielle.

Au moins un véhicule militaire avait été déployé dans le centre de la ville, où quelque 3 000 manifestants sont arrivés en milieu d’après-midi en provenance de la ville voisine d’El Alto, favorable à Evo Morales.

Appel à un « dialogue national »

En début de journée, les habitants avaient tenté de reprendre une vie normale, les bus étant de retour dans les rues et la quasi-totalité des dix lignes de téléphérique sillonnant à nouveau la ville, après deux jours d’arrêt complet. Les banques et les commerces ont rouvert, alors que pillages et saccages ont eu lieu depuis dimanche soir après la démission du président.

Depuis Mexico, où il est arrivé mardi pour y bénéficier de l’asile politique, Evo Morales s’est dit prêt à rentrer en Bolivie pour « apaiser » la situation. « Si mon peuple le demande, nous sommes disposés à retourner [en Bolivie] pour apaiser la situation », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Nous reviendrons tôt ou tard », a-t-il assuré, appelant à un « dialogue national » afin de résoudre la crise qui agite son pays.

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Il a par ailleurs réfuté la légitimité de la sénatrice Jeanine Añez, à l’image des cultivateurs de coca du Chaparé, le fief de l’ex-président, qui ont appelé à la « mobilisation nationale ». Des blocages avaient toujours lieu à travers le pays, comme à Yapacani, un village indigène dans la région de Santa Cruz.

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