Affaire Raddad: le procès en révision s’éloigne après de nouvelles auditions et analyses

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De nouvelles auditions et analyses ADN ordonnées dans l’affaire Omar Raddad n’ont rien donné, éloignant la perspective d’un procès en révision de l’ancien jardinier marocain, condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal, en 1991 à Mougins, a-t-on appris jeudi auprès du parquet général d’Aix-en-Provence.

Le fils de la femme de ménage de Mme Marchal et l’ex-compagnon de la fille de la femme de ménage ont été entendus avant noël, a précisé à l’AFP le procureur général Robert Gelli, qui avait accepté en 2018 certaines demandes d’investigations de l’avocate de M. Raddad, Me Sylvie Noachovitch.

“Rien ne permet de faire un lien entre eux et le meurtre. L’un n’était même pas sur la région, et surtout, la comparaison d’empreintes a été totalement négative”, dit-il. Un laboratoire avait été chargé de comparer leurs empreintes avec des traces ADN inconnues prélevées sur l’une des portes où ont été retrouvées des inscriptions avec le sang de la victime. Son rapport est tombé en janvier.

Dans un récent courrier à l’avocate, M. Gelli a donc conclu qu’”il n’y (a) plus lieu de faire d’autres vérifications”.

Est-ce pour autant la fin de l’enquête ? M. Gelli rappelle que pour qu’un procès en révision ait lieu, il faudrait identifier quelqu’un comme étant susceptible d’avoir commis les faits à la place du jardinier.

“Il peut toujours y avoir des éléments qui interviennent mais aujourd’hui, à ce stade, il n’y a pas d’éléments à mes yeux qui permettent d’aller dans ce sens. Les vérifications objectives ont été faites”, estime le magistrat.

Me Noachovitch “voulait pousser plus loin et qu’on fasse des études de probabilités sur les empreintes identifiées sur la porte et les recoupements avec d’autres sources. Mais, sauf à ce qu’elle me convainque une nouvelle fois, je ne suis pas certain que ça permette d’apporter quelque chose et cela ne m’apparaît pas probant”, dit-il.

Reste le fameux Fnaeg, le fichier national automatisé des empreintes: “Ca peut +matcher+ à tout moment”, ajoute-t-il.

Ghislaine Marchal, la riche veuve d’un équipementier automobile, avait 65 ans quand elle a été retrouvée baignant dans son sang dans la cave de sa propriété le 23 juin 1991. Sur deux portes avait été écrit “Omar m’a tuer” et “Omar m’a t” avec le sang de la victime.

Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l’époque, Omar Raddad a bénéficié d’une grâce partielle du président Jacques Chirac et d’une libération conditionnelle en 1998. Cette grâce ne vaut pas annulation de la condamnation et ne l’innocente pas. 

Avec AFP

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