Affaire Boskalis: Prakash Maunthrooa aura-t-il la permission de voyager ?

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La magistrate Adeela Hamuth fera connaitre sa décision le 13 décembre sur la requête de Prakash Maunthrooa de se rendre à l’étranger. La motion a été débattue hier en cour intermédiaire en présence de son avocat Me Arun Binda et celui du parquet Me Abdool Raheem Tajoodeen.

Appelé à la barre par son avocat, Prakash Maunthrooa a avancé ses arguments pour se rendre en Angleterre en décembre de cette année. Il veut rencontrer son avocat principal, Me Nadeem Aullybocus, et son équipe légale à Bristol pour une session de travail. Il sera accompagné de son avoué, Me Sunil Lutchmun, pour travailler sur son dossier. Il a aussi fait ressortir à la cour que son avocat ne peut se déplacer en raison de son emploi du temps chargé. En réponse à une question de Me Abdool Raheem Tajoodeen, l’avocat du parquet, qui a suggéré que ce dernier se déplace à Maurice comme il l’a fait pour le jugement et l’appel de Prakash Maunthrooa.

Prakash Maunthrooa a donné une deuxième raison à sa demande. Il veut rendre visite à sa fille, qui est en dernière année universitaire et qui a été affectée par sa sentence. Il veut s’y rendre avec son épouse afin de l’encadrer. À cet argument, l’avocat du paquet lui a rétorqué que sa fille ainée et son épouse auraient pu s’y rendre à sa place. «Ni ma fille, ni mon fils ne pourront remplacer le rôle d’un père et mon épouse n’a jamais voyagé seule. Donc ma présence est indispensable à ses côtés afin que nous lui apportions notre soutien parental», a-t-il lancé au représentant du bureau du DPP.

Par ailleurs, un enquêteur est venu objecter au départ du demandeur pour plusieurs raisons.  Le prévenu risque de fuir le pays car c’est une personne de haut profil qui a travaillé au Prime Minister’s Office. Il a pu cultiver des contacts internationaux qui pourront l’aider à échapper à la justice. Il a des moyens pour subvenir à ses besoins personnels à l’étranger si jamais il décide de ne pas revenir. L’avocat de la défense, Me Arun Binda, a fait ressortir que son client a voyagé treize fois alors qu’il était accusé de «aiding and abetting in commission and corruption offense» sous l’article 38 (3) du Criminal Code et l’article 7 (1) de la Prevention of Corruption Act. «De 2012 à 2019, mon client a voyagé plusieurs fois pour des raisons professionnelles avec des restrictions et, pas une seule fois, il n’a jamais voulu se sauver. Il a fait face à la justice jusqu’à sa sentence.»


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