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C’est avéré, quel que soit notre âge et notre condition physique, le sport est bon pour la santé ! Il a en effet mille vertus pour notre cœur, nos artères, notre souffle, notre tonicité musculaire, notre poids, notre sommeil et notre humeur… La recommandation de l’OMS est d’ailleurs de pratiquer au moins deux heures de sport par semaine. Cela étant, pratiquer une activité physique à outrance peut à l’inverse se révéler désastreuse pour notre corps comme notre mental ! Éléments de réponse avec le docteur Victoria Tchaikovski, médecin du sport et experte pour Compex.
Le syndrome du surentraînement
On parle de surentraînement lorsque la personne pratique son sport au quotidien à raison de plusieurs séances par jour et surtout sans période de récupération musculaire. Et le premier risque d’un surentraînement, c’est évidemment les blessures. « À chaque fois que l’on pratique une activité intense, explique le docteur Victoria Tchaikovski, on crée des micro-lésions au niveau des muscles. Si on ne se laisse pas un temps de récupération d’au moins 24 heures (afin que le corps produise de nouvelles cellules et les répare) ces micro-lésions vont se transformer en vraies lésions – visibles sur les imageries – et provoquer des douleurs durant les séances de sport mais aussi dans la vie quotidienne. »
Les blessures musculaires peuvent être de différents grades. Elles peuvent être bénignes, de la simple courbature ou contracture, à plus sérieuse comme l’élongation, à très grave comme la déchirure musculaire complète !
Des blessures spécifiques
On peut prendre l’exemple du sportif amateur, qui malgré la douleur et la contracture s’obstine à aller jouer son match de tennis et finir par se retrouver au bout d’une heure avec un claquage ! « Avec le surentraînement, poursuit le médecin du sport, il y a aussi une baisse de la vigilance, qui fait que le sportif contrôle moins bien son équilibre, sa proprioception et risque donc plus de blessures. » Les traumatismes dépendent de l’âge et de la condition physique de la personne mais aussi de la discipline : ainsi le cycliste s’expose davantage à des problèmes de genou, le coureur a des problèmes de genou et/ou chevilles et le nageur à des tendinites de l’épaule… Toutefois, il existe des blessures typiquement liées au surentraînement, appelées fractures de stress ou encore fractures de fatigue. La fracture du sportif ne résulte pas d’un choc brutal mais apparaît lorsque l’os est mal ou trop sollicité.
Des symptômes diversifiés
Ces lésions du tissu osseux concernent généralement les os supportant le poids du corps (hanche, tibia, rotule, fémur et os du pied) et surviennent en cas de pratique très intense, de reprise un peu brusque du sport, d’un manque de repos ou encore d’un manque de progressivité, « c’est-à-dire, précise le docteur Victoria Tchaikovski, une montée en charge trop importante. Si un coureur a par exemple pour habitude de courir 5 km le week-end, et qu’il décide soudain de monter en puissance et préparer un marathon en un mois, il s’expose forcément à la survenue de problèmes comme la fracture de stress ! » D’autre part, l’excès de sport entraîne immanquablement un surmenage de l’organisme, qui se manifeste par tout un tas de symptômes généraux et que l’on n’associe pas toujours à une pratique trop intense, tels que la fatigue, l’irritabilité, des maux de tête…
Un organisme fragilisé
…des difficultés à se concentrer, des troubles du sommeil, des palpitations, des inflammations articulaires, des douleurs persistantes et une baisse de l’immunité. « L’organisme est tellement épuisé, remarque le docteur Tchaikovski, concentré sur la réparation des tissus qu’il n’a plus la force de se battre contre toutes les infections. Il y a une vraie baisse de l’immunité qui fait que la personne sera plus sensible aux infections ORL type rhume, angine… et donc d’être plus souvent malade. » Et s’il est avéré que le sport est bénéfique pour la libido, à l’inverse, trop de sport entraîne des problèmes sexuels, en particulier chez les hommes des problèmes d’érection. D’autre part, de récentes études attestent que l’excès de sport nuirait à nos capacités cérébrales en particulier au contrôle cognitif provoquant de l’impulsivité et peut être même un syndrome de burn-out !
Bigorexie, quésaco ?
Enfin, les fameuses hormones du bonheur qui sont sécrétées durant l’effort et qui procurent un bien-être et une forme d’extase, peuvent conduire le sportif à une pratique compulsive de plus en plus longue et de plus en plus intense, autrement dit à une dépendance appelée bigorexie. C’est pourquoi, il est crucial que le sportif reste vigilant face à sa pratique. « Avant toute chose, rappelle le médecin du sport, il faut beaucoup écouter son corps, qui donne des signes d’alarme. On s’inquiète dès lors qu’il y a des blessures à répétition, des douleurs persistantes, de la fatigue, des maux de tête, un manque de sommeil, des difficultés à récupérer, une vulnérabilité face aux infections… et si l’on a, malgré les entraînements intensifs, la sensation d’être de moins en moins efficace et performant. »
Optimiser la rééducation
Vous souffrez d’arthrose, de Fllias, biomécanicien de formation, K-Invent est une société montpelliéraine qui conçoit, développe et fabrique à l’intention des professionnels de santé (kinésithérapeutes, médecins du sport, chirurgiens orthopédistes…) et des professionnels de sport, des solutions d’accompagnement pour les athlètes en rééducation. Des objets connectés qui ont pour objectif d’optimiser la rééducation des patients (en mesurant par exemple l’activité musculaire, cardiaque ou respiratoire) mais également et surtout d’évaluer leur progression et de rendre leurs séances plus engageantes et plus motivantes.
En effet, toutes les données du sportif, grâce à des capteurs, sont recueillies sur une application, ce qui permet un suivi très personnalisé !
Réadaptation à la pratique
La prise en charge consiste en une période de repos plus ou moins longue et à soigner les blessures lorsqu’il y en a. Puis d’interroger la personne sur sa pratique, de le guider sur l’intensité et de l’accompagner, par le biais de différents protocoles, sur la reprise de son sport. Les sportifs amateurs sont les plus touchés par ce syndrome. Les sportifs de haut niveau sont en effet soumis régulièrement à des questionnaires de dépistage de surentraînement afin de minimiser la survenue de problèmes.
Pour les amateurs, le conseil du docteur Victoria Tchaikovski est donc de consulter au plus vite dès le moindre signe, d’éviter bien sûr tout dopage et toute automédication qui peut parfois prolonger voire aggraver les blessures !
Avec notamment les anti-inflammatoires : de récentes études ont montré que si l’on prend ces substances dans les premières 48 heures après une entorse, le ligament met plus de temps à cicatriser !
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