Accusée de diffamation par un cousin, Murielle Bolle mise en examen

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Murielle Bolle a été mise en examen mercredi après la plainte déposée par l’un de ses cousins qui a porté plainte contre elle pour “diffamation aggravée”. Dans son livre paru en novembre dernier, l’une des protagoniste de l’affaire Grégory accuse cet homme de faux témoignage.

Une procédure automatique. Murielle Bolle a été mise en examen mercredi pour “diffamation aggravée” après une plainte déposée par l’un de ses cousins qu’elle met en cause dans son livre paru au mois de novembre dernier.

Dans cet ouvrage intitulé Briser le silence, l’une des principales protagonistes de l’affaire Grégory accuse son cousin d’avoir inventé des violences qu’elle aurait reçues après avoir incriminé son beau-frère Bernard Laroche.

Cette nouvelle mise en examen intervient de manière automatique après le dépôt d’une plainte pour diffamation. Patrick Faivre, le cousin de Murielle Bolle, avait engagé cette procédure contre elle et contre Pauline Guéna, la co-auteure du livre, et l’éditeur Michel Lafon, en décembre dernier, révélait BFMTV. Cette plainte vise le chapitre 27 Le témoignage de Patrick Faivre et le chapitre 30 La confrontation. Des passages qui, selon son avocat, “portent atteinte à l’honneur et à la profession” de l’homme aujourd’hui âgé de 54 ans, qui avait témoigné devant la justice des violences familiales qu’aurait subi Murielle Bolle en 1984.

Un procès d’ici à la fin de l’année?

Le 17 juin 2017 devant les gendarmes, puis le 27 juin face à la présidente de la cour d’appel de Dijon, Patrick Faivre a raconté, pour la première fois en 33 ans d’affaire Grégory, avoir assisté au “lynchage” de sa jeune cousine, alors âgée de 15 ans, à la sortie de sa garde à vue au cours de laquelle elle avait mis en cause Bernard Laroche dans l’enlèvement de Grégory Villemin.

Insultée, frappée à plusieurs reprises, des touffes de cheveux arrachées, “massacrée”, selon ce témoignage, l’adolescente se serait confiée à lui, lui assurant que son beau-frère avait enlevé le petit garçon. 

Ce témoignage intervenait juste après la mise en examen de Murielle Bolle, mais aussi de Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grande-tante de Grégory Villemin, pour “enlèvement et séquestration”. Des mises en examen annulées depuis pour des raisons de procédure.

En février, la Cour de cassation a reconnu que la garde à vue de Murielle Bolle en 1984 avait été effectuée en application de dispositions “inconstitutionnelles”. La cour d’appel de Paris doit désormais examiner la question de son annulation. D’ici à la fin de l’année, Murielle Bolle pourrait avoir un nouveau rendez-vous judiciaire avec une convocation  devant le tribunal correctionnel pour ces faits de diffamation, estime l’avocat de Patrick Faivre.

Avec AFP

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