accusé du pire, le chef de milice Youssouf Toloba ne désarme pas – JeuneAfrique.com

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C’est une histoire banale mais emblématique des maux qui rongent le pays. L’histoire d’un homme et de son groupe armé qui, accusés des pires exactions, disent ne vouloir que défendre les Dogons.


La réponse – furieuse – de Youssouf Toloba ne s’est pas faite attendre. Au gouvernement malien qui avait prononcé la dissolution de la milice Dan Na Ambassagou, soupçonnée d’avoir tué 157 civils dans le village d’Ogossagou, le 23 mars dernier, son « chef d’état-major » a opposé une fin de non recevoir.

« La faim est pire que les balles ! L’an dernier, nous n’avons pas cultivé à cause de l’insécurité. Celle d’avant non plus. Nous nous acheminons encore vers cette situation. Mais que fait l’État ? s’est-il insurgé en langue bambara dans un message sur les réseaux sociaux. Tant que je suis en vie, le pays dogon ne sera pas réduit en esclavage ! »

Originaire de la région de Mopti, Youssouf Toloba s’est, en quelques années, imposé comme une figure incontournable du pays dogon, qui s’étend sur les cercles de Douentza, Bandiagara, Bankass et Koro, dans le centre du Mali. Teint noir brillant et fine moustache, le charismatique quinquagénaire arbore fièrement sa tenue de chasseur traditionnel lors de ses apparitions publiques.

La lutte contre les rébellions touarègues

Dans les années 1990, il a appartenu aux milices Ganda Koy et Ganda Izo, en lutte contre les rébellions touarègues. Aujourd’hui, c’est un personnage aussi craint que controversé, bien qu’il ait nié être à l’origine du massacre d’Ogossagou.



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JeuneAfrique

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