Accusations de viols au PCF et au MJCF : neuf personnes exclues ou suspendues

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Ces sanctions interviennent après la révélation il y a quelques semaines de plusieurs témoignages de militantes disant avoir été violées ou agressées.

Neuf personnes ont été exclues ou suspendues du PCF et du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF), selon les organisations communistes elles-mêmes. Ces sanctions, révélées ce mercredi, sont intervenues après la publication par la presse il y a quelques semaines de plusieurs témoignages de militantes disant avoir été violées ou agressées.

Les deux organisations ont annoncé par communiqué avoir signé une convention avec le Collectif féministe contre le viol (CFCV), association « apportant notamment un soutien moral, matériel et juridique » aux victimes, et créé une « cellule d’écoute indépendante, externe au PCF, afin de recueillir la parole des victimes, en toute indépendance ».

Sollicitée, la direction du PCF a précisé que depuis les révélations dans la presse, à partir de fin février, quatre membres du PCF et du MJCF ont été exclus, tandis que cinq autres ont été suspendus. Le Parti avait demandé publiquement au MJCF d’« agir vite ».

« Protéger des agresseurs »

L’Obs avait notamment révélé qu’à la tribune du dernier congrès du MJCF, le 27 janvier, deux coordinateurs nationaux avaient été nommément accusés par un groupe de militants de « protéger des agresseurs depuis plusieurs années en mettant systématiquement le blâme sur les victimes pour qu’elles quittent l’organisation ».

La réaction du PC avait fait polémique à l’époque. Outre le caractère tardif de la réaction du parti (quatre jours après l’enquête de L’Obs mais plus d’un an après les témoignages parus dans Le Monde), la militante féministe Caroline de Haas avait par exemple dénoncé le choix des mots et le fond du communiqué. « Quand on réagit à des faits de violence, on commence par parler aux victimes. À souligner leur courage. Leur force. Apporter son soutien. Vous n’avez pas UN MOT à leur attention (oui, je mets des majuscules quand je suis éberluée) », écrivait-elle notamment sur Twitter.




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