accord entre le gouvernement et l’UGTT, la prochaine grève générale annulée – JeuneAfrique.com

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Un accord a été trouvé entre le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), jeudi 7 février. Prévoyant une augmentation globale du salaire des fonctionnaires, il a eu pour effet de suspendre le mot d’ordre de grève générale annoncée pour fin février.


Vers une sortie de crise ? Le gouvernement tunisien et la principale force syndicale, l’UGTT, ont trouvé un accord ce jeudi à la Kasbah, siège de la Primature. Les 670 000 employés de la fonction publique seront graduellement augmentés de 180 dinars (environ 50 euros). Une première hausse va être appliquée dès maintenant, une deuxième à partir du 1er mars 2019, et la dernière de 50 dinars, le 1er janvier 2020.


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L’accord ne concerne que l’année en cours. Les négociations pour les années 2020 et 2021 reprendront en juillet, selon le syndicat. La centrale a par la suite levé le mot d’ordre de mobilisation pour les 20 et 21 février. Un soulagement pour l’équipe de Youssef Chahed, qui a déjà dû faire face à une grève générale le 17 janvier dernier. La protestation avait été suivie massivement, après le rejet par l’UGTT des différentes propositions du gouvernement.

Risque de critiques du FMI

C’est une deuxième victoire pour la centre syndicale, qui avait déjà réussi à obtenir en octobre dernier le réajustement des salaires des employés dans les entreprises publiques.

En septembre dernier, le gouvernement tunisien s’était engagé auprès de l’institution a réduire ses dépenses budgétaires

Les autorités devront probablement faire face aux critiques du Fonds monétaire international (FMI). En septembre dernier, le gouvernement tunisien s’était engagé auprès de l’institution à réduire ses dépenses budgétaires. Pour le FMI, les priorités sont de poursuivre la réforme des subventions énergétiques, de mieux gérer la masse salariale publique et de rétablir la situation des caisses de sécurité sociale publiques et privées.

Lors de la prochaine visite des équipes de Christine Lagarde, annoncée pour le mois d’avril prochain, le gouvernement devra justifier ces différentes décisions.



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JeuneAfrique