Abdelkader Bensalah assurera-t-il l’intérim du président Bouteflika ? – JeuneAfrique.com

Alors que des médias algériens annoncent son remplacement imminent, constitutionnellement, c’est pour le moment lui qui devrait remplacer Abdelaziz Bouteflika en cas d’empêchement ou de démission de ce dernier. Portrait d’un fidèle du président, à la tête du Conseil de la nation (la deuxième chambre du Parlement) depuis près de dix-sept ans.

À quelques jours de ses 77 ans, Abdelkader Bensalah accèdera à la magistrature suprême, si l’article 102 de la Constitution venait à être actionné par le Conseil constitutionnel et le Parlement réuni en ses deux chambres, tel que le réclame le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état major de l’armée. Ladite disposition de la loi fondamentale préconise, en cas de démission, de décès ou du constat d’incapacité du président à exercer ses fonctions, son remplacement par le président du Conseil de la nation (la deuxième chambre du Parlement).

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Le statut de deuxième personnage de l’État est conféré à Abdelkader Bensalah depuis juin 2002. Dans les milieux partisans, comme au sénat, il est perçu comme un homme à la personnalité obscure. « C’est une force tranquille au service du pouvoir. On ne lui connaît aucune déviation de sa ligne de conduite. C’est la parfaite incarnation de la langue de bois », décrit un sénateur.