A Vilnius, Macron soutient le peuple biélorusse en rencontrant l’opposante Svetlana Tsikhanovskaïa

0
81

[ad_1]

Emmanuel Macron lors de son discours à l’Université de Vilnius, qui lui a décerné le titre de docteur honoris causa, le 29 septembre.

L’incertitude avait plané officiellement jusqu’au dernier moment. Mais il paraissait inconcevable qu’Emmanuel Macron passât 24 heures à Vilnius sans y rencontrer Svetlana Tsikhanovskaïa, l’opposante biélorusse en exil. Un geste politique fort, consenti mardi 29 septembre, destiné à sceller l’engagement de la France aux côtés des manifestants, mobilisés de façon exceptionnelle depuis l’élection présidentielle frauduleuse du 9 août.

S’exprimant dans la matinée devant des étudiants de l’université de Vilnius, le président français a rappelé les termes de l’engagement diplomatique français. « Ce dont la Biélorussie a besoin, c’est d’un processus par lequel une transition se fera de manière pacifique, qui permettra de reconnaître toutes les composantes de la société civile, d’arriver à la libération des personnes qui sont en prison parce qu’elles sont engagées politiquement, et de réavoir des élections, dans un cadre libre sous surveillance internationale », a-t-il énuméré. M. Macron a parlé, au sujet du régime biélorusse, d’un « système qui est à bout de souffle ». Il a rappelé que la France ne reconnaissait pas, comme l’UE, la légitimité d’Alexandre Loukachenko.

« Ce serait une faute et pour nous une provocation inacceptable que la Russie intervienne avec des forces armées ou policières en Biélorussie », Emmanuel Macron

Outre les sanctions contre les responsables des répressions, qui seront discutées à l’occasion du prochain Conseil européen, jeudi 1er et vendredi 2 octobre, le président français a insisté sur la nécessité d’un dialogue avec Vladimir Poutine, pour trouver une issue négociée à la crise. « Nous avons très clairement dit dès le mois d’août que nous considérons que ce serait une faute et pour nous une provocation inacceptable que la Russie intervienne avec des forces armées ou policières en Biélorussie, que ça devait rester un sujet biélorusse et pas un sujet d’intrusion des voisins, et qu’ensemble nous devons pousser pour cette médiation », a dit le chef de l’Etat français. Il faisait ainsi référence au rôle qu’il souhaiterait voir jouer à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le temps presse

L’opposante biélorusse Svetlana Tsikhanovskaïa, peu avant sa rencontre avec le président français, à Vilnius, le 29 septembre.

Menue, cernée par des agents de sécurité la dépassant de plusieurs têtes, impressionnée par les nombreux micros tendus dans sa direction, Svetlana Tsikhanovskaïa s’est contentée d’une brève déclaration à sa sortie de l’hôtel, où elle venait de rencontrer le président français. Visiblement satisfaite de cet entretien, l’opposante a expliqué que son interlocuteur avait promis « de tout faire pour nous aider à conduire des négociations dans la crise politique que connaît le pays ». Le 7 octobre, elle sera invitée à s’exprimer lors d’une audition publique devant la commission des affaires étrangères, à l’Assemblée nationale.

Il vous reste 59.31% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: