A Tunis, l’émir du Qatar quitte un sommet arabe en manque d’unité

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Le riche émirat gazier est au coeur d’un conflit diplomatique depuis juin 2017 qui l’oppose à plusieurs autres pays arabes, dont l’Arabie saoudite.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 18h41, mis à jour à 18h41

Temps de Lecture 1 min.

L’émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, entouré président de Djibouti Ismaïl Omar Guelleh (g.) et du président de la Mauritanie Mohamed Ould Abdel Aziz
L’émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, entouré président de Djibouti Ismaïl Omar Guelleh (g.) et du président de la Mauritanie Mohamed Ould Abdel Aziz FETHI BELAID / AFP

Les pays arabes réunis lors d’un sommet, dimanche 31 mars à Tunis, n’ont pas atteint leur objectif d’unité, l’émir du Qatar, au cœur d’un contentieux diplomatique avec l’Arabie saoudite, quittant prématurément le rendez-vous sans explication officielle.

Le sommet de Tunis a certes permis de rassembler le roi Salmane d’Arabie saoudite, reçu en grande pompe depuis jeudi, et l’émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, arrivé dimanche matin. Mais le second a quitté prématurément les travaux l’après-midi, « après avoir assisté à la cérémonie d’ouverture », a indiqué l’agence officielle de l’émirat QNA, sans toutefois donner plus de détails.

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Le riche émirat gazier est au coeur d’un conflit diplomatique depuis juin 2017 qui l’oppose à plusieurs autres pays arabes, dont l’Arabie saoudite. Alors que plusieurs dirigeants venaient d’appeler à dépasser les différends, l’émir du Qatar est sorti de la salle au moment où s’exprimait le secrétaire général de la Ligue, Ahmed Aboul Gheit, et « a quitté la Tunisie », a dit à l’AFP un responsable tunisien sous le couvert de l’anonymat.

Blocus économique et diplomatique

Sans être en mesure de dire s’il existe un lien entre ce départ et les propos qu’il a tenus, M. Aboul Gheit s’en est pris à la Turquie et à l’Iran, déplorant notamment que « les ingérences » de ces « voisins » aient « intensifié les crises » et « créé » de nouveaux « problèmes ».

Le Qatar est soumis depuis juin 2017 à un blocus économique et diplomatique de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, de Bahreïn et de l’Egypte, qui ont rompu tout lien avec l’émirat. Ryad et ses alliés accusent Doha de ne pas prendre assez de distance avec l’Iran, puissance régionale chiite rivale de l’Arabie saoudite sunnite, et de soutenir des groupes islamistes radicaux, ce que le Qatar nie.

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Aucune tentative de réconciliation n’a abouti à ce jour. En décembre, l’émir du Qatar avait été invité au sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Ryad, mais n’était pas venu. Il avait en revanche fait le déplacement au précédent sommet du CCG, en décembre 2017 au Koweït, mais le roi d’Arabie saoudite avait alors boudé la réunion.

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