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Alarmiste et virulent, le président américain a renoué avec sa rhétorique incendiaire de 2016, mardi en Floride, devant des soutiens acquis à sa cause.
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Les Américains qui ont écouté Donald Trump, mardi 18 juin, jour du lancement officiel de sa campagne pour un second mandat, ont pu éprouver le sentiment d’avoir rajeuni de quatre ans. Le président des Etats-Unis, qui avait choisi l’Etat stratégique de Floride pour cette annonce, a en effet renoué avec la rhétorique incendiaire qui avait marqué son entrée en politique, le 16 juin 2015. Il a divisé le pays en deux camps irréconciliables, opposant « le mouvement » qui a débouché sur « sans doute la plus grande élection » de l’histoire du pays, en 2016, à l’univers des « politiciens » de Washington.
Pendant de très longues minutes, Donald Trump a réglé une nouvelle fois de vieux comptes : ceux de la bataille qui l’avait opposé à la démocrate Hillary Clinton en 2016 tout d’abord. Mécaniquement, les milliers de sympathisants qui s’étaient massés dans une grande salle de sport d’Orlando (Floride) ont alors appelé à nouveau à mettre en prison celle qui s’est depuis retirée de la politique et que le président a citée à sept reprises.
Ce dernier a fait subir le même sort à l’enquête « russe » consacrée aux interférences prêtées à Moscou pendant la présidentielle de 2016, qualifiée de « tentative illégale d’annuler les résultats de l’élection ». Il a également stigmatisé les médias chaque fois que l’occasion lui en a été donnée, avec le soutien de son public.
Le président des Etats-Unis s’est montré tout aussi virulent vis-à-vis des démocrates accusés de vouloir « la destruction de notre mode de vie » et « la destruction du rêve américain ». « Nos opposants démocrates radicaux sont motivés par la haine, les préjugés, la rage et veulent vous détruire », « détruire votre dignité, votre destin », et « détruire notre pays tel que nous le connaissons », a insisté Donald Trump.
Instinct
Alarmiste, il a assuré qu’en cas de victoire en 2020, ses adversaires « supprimeraient [la] liberté d’expression, utiliseraient le pouvoir de la loi pour punir leurs adversaires », et « dépouilleraient les Américains de leurs droits constitutionnels tout en inondant le pays d’immigrants clandestins ». Il a une nouvelle fois accusé les démocrates de vouloir convertir les Etats-Unis au « socialisme », comme il l’avait déjà fait au cours de son discours sur l’état de l’Union, en février.
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