A Marseille, LRM peine à trouver le candidat idéal

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La succession de Jean-Claude Gaudin aiguise les appétits. Les macronistes espèrent présenter une figure locale aux municipales.

Par et Publié aujourd’hui à 11h10

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La mairie de Marseille le 10 décembre 2018.
La mairie de Marseille le 10 décembre 2018. GERARD JULIEN / AFP

Quelle formule pour prendre Marseille en 2020 ? Au Vieux-Port comme à Paris, les représentants de La République en marche (LRM) s’interrogent toujours sur la stratégie à adopter dans une ville où le départ annoncé du maire Les Républicains (LR), Jean-Claude Gaudin, 79 ans, laisse la succession très ouverte. La situation désespère même certains cadres de la Macronie, qui déplorent l’absence de candidat naturel dans la deuxième ville de France. « Je trouve hallucinant qu’il n’y ait personne d’envergure chez nous capable de prendre Marseille, peste un député LRM. Cela aurait dû être [le ministre de l’intérieur] Christophe Castaner, mais il a été douché par sa défaite aux régionales en 2015, il déteste cette ville. »

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Il y a quelques semaines, pourtant, le parti présidentiel pensait tenir le candidat idéal en la personne de Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur. L’idée n’est pas venue de l’intéressé lui-même, mais l’a immédiatement séduit. Les dirigeants du mouvement sont toutefois tombés sur un os : préfet de police des Bouches-du-Rhône jusqu’au 21 juin 2017, Laurent Nunez est légalement inéligible au mandat de maire dans les trois années qui suivent son départ du ressort où il a exercé ses fonctions. L’élection de mars 2020 arrive donc un trimestre trop tôt pour l’ex-responsable de la DGSI. « Laurent Nunez aurait été parfait », regrettait, le 26 avril, le délégué général de LRM, Stanislas Guerini, lors d’une visite à Marseille.

« Ticket homme-femme »

L’option d’un parachutage semblant de moins en moins probable, restent les solutions locales. Le résultat des élections européennes a regonflé le moral des « marcheurs » marseillais, qui défendent depuis plusieurs mois l’idée de listes autonomes au premier tour dans les huit secteurs de la ville. Avec 20,59 % des voix, LRM se place six points derrière le Rassemblement national mais loin devant LR, dont le score – 8,3 % – est vécu comme « une catastrophe » par M. Gaudin.

« L’échec de LR rebat les cartes. Nous sommes désormais la première force politique républicaine à Marseille », affirme le référent départemental Bertrand Mas-Fraissinet. Comme la majorité des responsables locaux, ce médecin, ancien du Parti socialiste, penche plutôt vers le centre gauche et s’oppose à l’idée d’une fusion dès le premier tour avec la majorité sortante. « Il nous faut un candidat issu de la société civile ou des rangs de nos parlementaires », martèle-t-il.

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