à Loum, « manger est un défi quotidien » pour les déplacés – JeuneAfrique.com

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Réfugiés dans le camp de déplacés de Loum, dans la région du Littoral, Chrysantus et sa famille tentent difficilement de reprendre leur quotidien. Alors que près de 432 000 personnes ont fuit fin décembre 2018 les violences dans les régions anglophones et que l’inflation s’installe, le gouvernement a annoncé un plan d’urgence humanitaire. Reportage.

Cela fera bientôt huit mois. Autant de longues semaines passées loin de chez eux, à Loum, dans cette localité à la lisière de la région anglophone du Sud-Ouest qui leur sert de refuge. Et ce, pour une période encore indéterminée. Attaqué par des séparatistes ambazoniens en août 2018, leur domicile à Mboh, qu’ils avaient quitté dans la précipitation, reste inaccessible à Chrysantus Teku et sa famille. Les craintes de « représailles de l’armée » sont toujours présentes.

« Nous sommes partis de peur d’être confondus avec les Ambazoniens [qui réclament la partition du pays, ndlr], qui avaient tué trois gendarmes dans un village proche et étaient recherchés par des militaires », raconte le père de famille à Jeune Afrique. Les responsables n’ayant toujours pas été retrouvés, leur retour y est « très risqué », selon Chrysantus. « Les Ambazoniens nous prennent pour des traîtres, et les militaires pour des Ambazoniens », explique-t-il.



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JeuneAfrique

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