A Londres, Trump et Macron affichent leurs divergences sur l’OTAN et la Syrie

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Donald Trump et Emmanuel Macron, lors d’une rencontre la veille des 70 ans de l’OTAN, à Londres, le 3 décembre.
Donald Trump et Emmanuel Macron, lors d’une rencontre la veille des 70 ans de l’OTAN, à Londres, le 3 décembre. EVAN VUCCI / AP

Les divergences occidentales n’avaient sans doute jamais été affichées aussi clairement à l’occasion d’un anniversaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

A la veille de la cérémonie marquant les 70 ans de l’Alliance, mardi 3 décembre, elles ont été mises en évidence dans un face-à-face sans concessions entre le président des Etats-Unis, Donald Trump, et son homologue français, Emmanuel Macron, le premier s’accrochant à la comptabilité, pointant les pays « mauvais payeur » qui ne dépensent pas assez pour la défense, lorsque le second parlait stratégie.

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Avant cette rencontre, de hauts responsables de l’administration américaine, interrogés sur les relations entre les deux hommes, avaient mis en avant, le 29 novembre, « le grand respect que les deux ont l’un pour l’autre ».

Il a été mis à l’épreuve, lundi en tout début de journée, par Donald Trump qui a multiplié les critiques contre Emmanuel Macron, en réponse tardive à l’entretien accordé à la mi-novembre à l’hebdomadaire britannique The Economist dans lequel ce dernier avait argué de la « mort cérébrale » de l’OTAN, une critique à peine voilée contre son plus puissant membre.

Macron : « mes propos sur l’OTAN, je les maintiens »

Avant son arrivée à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis avait lui-même jugé l’OTAN « obsolète ». Il s’est réconcilié avec son utilité depuis qu’elle lui permet de revendiquer la paternité de la hausse des dépenses en matière de défense des pays membres, une demande ancienne des administrations américaines, toutes couleurs confondues, mais qui prend une signification particulière avec la volonté de désengagement exprimée par M. Trump.

« Nous avons augmenté les chiffres que paient les autres pays de 130 milliards de dollars [117 milliards d’euros]. [Le budget de l’Alliance] avait baissé pendant près de vingt ans. Si vous regardez un graphique, c’était comme une montagne russe, rien de plus. Et cela durait depuis longtemps. Il n’y aurait plus eu d’OTAN si cela avait continué ainsi », a assuré le locataire de la Maison Blanche à l’occasion d’une rencontre avec son secrétaire général, Jens Stoltenberg. « Je ne pense franchement pas qu’avant nous [elle] était en train de changer, alors qu’elle est vraiment en train de le faire », a-t-il ajouté, se posant en sauveur inattendu.

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Puis Donald Trump est passé à l’attaque, jugeant la formule d’Emmanuel Macron livrée à The Economist « très insultante », « très très désagréable vis-à-vis des vingt-huit pays » membres de l’Alliance, émanant en outre d’un pays qui a « un taux de chômage très élevé » et qui « ne va pas du tout économiquement ». Il a même assuré que « personne n’a plus besoin de l’OTAN que la France », « c’est une déclaration très dangereuse pour ce qui les concerne ».

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