A Las Vegas, la reine du mariage n’est plus à la noce

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Charolette Richards dans sa Little White Chapel, une référence du business du mariage à Las Vegas, le 7 octobre 2019.
Charolette Richards dans sa Little White Chapel, une référence du business du mariage à Las Vegas, le 7 octobre 2019. KELIA ANNE MACCLUSKEY / THE NEW YORK TIMES / REDUX /REA

À 85 ans, Miss Charolette a pensé à raccrocher. Mais la reine du mariage de Las Vegas n’a pas eu le cœur de mettre un terme à sa relation avec sa Little White Chapel. En attendant une éventuelle retraite, elle peut compter sur les touristes étrangers de passage. Ce lundi matin, Jonathan et Norah, deux jeunes vacanciers israéliens, se marient. Elle, dans une doudoune rouge. Lui, Ray-Ban sur le front. Ils ont garé leur 4 × 4 de location face au guichet de ce havre de guimauve et d’eau de rose égaré dans le vieux Las Vegas, entre motels, sex-shops et magasins de tatouage.

Une institution à « Sin City »

La petite chapelle blanche est une institution à « Sin City ». Frank Sinatra, Joan Collins, Judy Garland (avec son 4e époux), Bruce Willis et Demi Moore, Eva Longoria ainsi que Britney Spears (pour cinquante-cinq minutes) ont convolé sous le clocher blanc, parmi des centaines de milliers d’autres couples. Combien ? Charolette Richards, la maîtresse des lieux depuis soixante ans, n’a pas fait le total. « Je ne fais pas attention aux chiffres, honey. Je ne retiens que l’amour. »

Miss Charolette porte haut son surnom de « Wedding Queen of the West ». C’est elle qui a inventé le mariage sans descendre de voiture, en dix minutes chrono. Depuis 1991, elle a procédé à plus de 50 000 cérémonies dans le seul drive-in. Les couples moins pressés peuvent opter pour l’un des quatre salons rococo surchargés de cœurs rouges (pas de mariages à thématique « zombies » ici, contrairement à certains établissements concurrents), mais le drive-in est plus économique (50 dollars contre 1 215 dollars pour une union célébrée à bord d’un hélicoptère).

Et il affiche un plafond de légende, dit le tunnel of love où des chérubins célestes peints sur la voûte étoilée déroulent leurs promesses d’amour : « J’ai besoin de toi » ; « Je ne peux pas vivre sans toi »… Derrière le guichet, l’officiant a tout d’un serveur de fast-food. « Est-ce que vous avez prévu d’échanger des bagues ? », demande-t-il au fiancé. « Est-ce que vous l’aimez du fond du cœur ? » Assis à l’avant de leur véhicule, les deux jeunes se tiennent la main. Une promesse, un baiser, et les voilà repartis, elle, les joues un peu rosies.

Deuxième secteur d’activité après le jeu

Rien de plus expéditif que des noces à Las Vegas, où l’industrie du mariage occupe encore plus de 10 000 personnes, deuxième secteur d’activité derrière le jeu, avec une soixantaine de chapelles. Il suffit d’avoir 18 ans et une licence achetée 77 dollars au bureau des mariages du comté de Clark. Jusqu’en 2013, on pouvait se marier à toute heure du jour et de la nuit. Maintenant, le bureau ferme à minuit, pour éviter les mariages en état d’ivresse et les désillusions du lendemain matin.

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