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La réunion, consacrée au volet économique du plan de paix américain pour le Proche-Orient, accueille des célébrités de la finance internationale et le patron de la FIFA. Mais très peu de Palestiniens et presque aucun haut responsable arabe.
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Si Jared Kushner rêvait d’une grande photo de famille sur les marches du Four Seasons de Manama, avec ministres israéliens et du Golfe côte à côte, la déconvenue est cruelle. La conférence consacrée au volet économique du plan de paix américain pour le Proche-Orient, concocté par le gendre du président Donald Trump, s’est ouverte mardi 25 juin, dans le palace de la capitale bahreïnie, sans le moindre responsable de l’Etat hébreu, qui n’a pas été invité, et avec une participation arabe très modeste.
« Si l’administration Trump cherchait, à travers la conférence de Bahreïn, à faire avancer le rapprochement israélo-arabe, ce qu’elle a obtenu est exactement le contraire », a souligné, sur Twitter, Ofer Zalzberg, analyste à l’International Crisis Group.
Dans son discours d’ouverture, Jared Kushner a exhorté les Palestiniens à revenir sur leur rejet quasi unanime de son initiative. Exaspérés par la décision de Washington de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et persuadés, non sans raison, que le présumé « deal du siècle », la version finale du plan de paix américain, attendu à l’automne, ne prévoira pas la création d’un Etat palestinien dans les territoires occupés, les dirigeants de Ramallah ont décidé de boycotter la conférence.
« Mon message direct au peuple palestinien est que (…) le président Trump et l’Amérique ne vous ont pas abandonnés », a répondu le trentenaire new-yorkais.
« L’occasion du siècle »
En usant d’une présentation PowerPoint, à la manière d’un chef d’entreprise devant ses actionnaires, Jared Kushner, dont la famille a fait fortune dans l’immobilier, a détaillé les principaux points de son plan. Celui-ci ambitionne d’investir en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ainsi que dans les pays arabes environnants (Liban, Jordanie, Egypte) la somme record de 50 milliards de dollars (44 milliards d’euros). Objectif : multiplier par deux le produit intérieur brut (PIB) des territoires palestiniens et y réduire la pauvreté de moitié en dix ans. « Ce pourrait être l’occasion du siècle si la direction [palestinienne] a le courage de la saisir », a insisté M. Kushner.
Dans l’assemblée, beaucoup de grands noms, venus de la finance internationale (Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international), du sport business (Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football) et de la diplomatie (Tony Blair, ancien premier ministre britannique et ex-représentant du Quartette – Etats-Unis, Union européenne, Nations unies et Russie – à Jérusalem), mais très peu de Palestiniens (une dizaine d’hommes d’affaires sans envergure) et presque aucun haut responsable arabe.
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