A Jérusalem, Benyamin Nétanyahou offensif pour l’ouverture de son procès pour corruption

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Benyamin Nétanyahou entouré de parlementaires et ministres de son parti, le Likoud, avant son entrée au tribunal de Jérusalem, le 24 mai.
Benyamin Nétanyahou entouré de parlementaires et ministres de son parti, le Likoud, avant son entrée au tribunal de Jérusalem, le 24 mai. YONATHAN SINDEL / AFP

Benyamin Nétanyahou se tient debout dans la chambre 317 du tribunal de district de Jérusalem, au premier jour de son procès, dimanche 24 mai peu avant 15 heures. Il cause en aparté avec son avocat. Autour du premier ministre israélien, ses coaccusés se tiennent assis à bonne distance les uns des autres : Arnon Mozes et Shaul Elovitch, deux des principaux patrons de médias du pays, ainsi que l’épouse de M. Elovitch, Iris. Ils se lèvent à l’entrée des trois juges. Voilà la première image.

Elle est décevante pour les photographes de presse. Le premier ministre a attendu qu’ils quittent la salle pour s’asseoir à son tour sur le banc des accusés, où il demeure la nuque droite pendant une petite heure, jetant de brefs coups d’œil à la procureure Liat Ben Ari, assise à deux mètres de lui, sur sa gauche.

Durant trois ans, Mme Ben Ari a dirigé cette enquête. Ils se voient pour la première fois. L’audience est formelle. Le premier ministre doit entendre les charges qui pèsent sur lui. Fraude, abus de confiance et corruption. Ce dernier chef est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison. La présidente, Rivka Friedman-Feldman, met un point d’honneur à nommer M. Nétanyahou par son nom, en simple justiciable, quand ses avocats lui accolent systématiquement son titre de « premier ministre », le premier dans l’histoire d’Israël à affronter un procès durant son mandat. Puis elle l’interroge : a-t-il compris ces charges ? « Oui. » C’est le seul mot qu’on l’entendra prononcer durant l’audience.

Simple justiciable

M. Nétanyahou est poursuivi dans trois affaires distinctes. Dans la plus grave, le « dossier 4 000 », il est accusé d’avoir fait modifier le cadre juridique régulant le marché des télécoms, en offrant un avantage financier à l’opérateur Bezeq. En échange, son ancien propriétaire, M. ­Elovitch, aurait facilité une couverture positive de M. Nétanyahou dans son média en ligne Walla !.

Dans la seconde affaire, le « dossier 2 000 », M. Nétayahou et poursuivi pour avoir promis à M. Mozes, propriétaire du grand quotidien Yediot Aharonot, une réduction, par le Parlement, de la circulation du journal gratuit de la droite, Israel Hayom. Dans le « dossier 1 000 », M. Nétanyahou est enfin accusé d’avoir reçu de deux milliardaires israélien et australien, l’équivalent de 180 000 euros en biens de luxe (cigares, champagne…), en échange de faveurs.

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