A Hongkong, rare sortie publique de l’armée chinoise pour nettoyer les rues

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Le gouvernement local, par la voix de son porte-parole, a déclaré n’avoir « pas sollicité » l’aide des militaires, qui ont initié cette opération « d’eux-mêmes ».

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 16h44, mis à jour à 16h53

Temps de Lecture 1 min.

Devant l’Université polytechnique de Hongkong, le 16 novembre.
Devant l’Université polytechnique de Hongkong, le 16 novembre. ANTHONY WALLACE / AFP

Il s’agit d’une rare sortie publique hors de leur caserne. Des militaires chinois ont participé samedi 16 novembre au nettoyage des rues d’Hongkong après une semaine de chaos et de manifestations prodémocratie.

Un grand nombre d’individus vêtus de shorts noirs et de tee-shirts kaki ont été vus en train de courir, de ramasser des briques, des débris, et de réparer des barrières. « Des soldats de l’Armée populaire de libération ont aidé des habitants à dégager les voies et ont été applaudis par les riverains », a affirmé l’armée sur le réseau social Weibo, confirmant des informations de presse faisant état de l’opération.

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Hongkong est une ancienne colonie britannique rétrocédée à la Chine en 1997. A cette date, l’Armée populaire de libération a établi une garnison dans le territoire autonome. Mais les militaires restent d’ordinaire discrets et sont rarement vus en public dans les rues.

Opération de blocage

L’opération, très organisée, a duré moins d’une heure. Les hommes sont ensuite retournés dans leur caserne en chantant « un, deux, trois, quatre » en mandarin – le cantonais est la langue majoritaire à Hongkong. Le gouvernement local, par la voix de son porte-parole, a déclaré n’avoir « pas sollicité » l’aide de l’armée chinoise, qui a lancé cette opération « d’elle-même ».

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Hongkong vit depuis juin sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession. Les manifestants exigent notamment le suffrage universel pour l’élection du chef de l’exécutif local. La mobilisation a pris un nouveau tour cette semaine, avec le lancement d’une opération de blocage des transports et de vandalisme. Les tensions sont cependant retombées samedi.

Le gouvernement central à Pékin et le ministère de la défense chinois ont plusieurs fois rappelé que l’Armée populaire de libération avait le droit d’intervenir à Hongkong pour y rétablir l’ordre.

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