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Avec soixante-cinq nouveaux cas de patients contaminés par le coronavirus en vingt-quatre heures, Hongkong a connu, vendredi 27 mars, sa plus forte progression de la pandémie qui a commencé ici le 22 janvier. La région administrative spéciale de Chine compte à présent un total de 518 cas (pour 7,4 millions d’habitants).
Depuis l’arrivée en masse, à la mi-mars, de personnes revenant des nouvelles zones à risques, notamment l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni et l’Amérique du Nord, la lutte contre la pandémie de Covid-19 a brutalement basculé. Cette deuxième vague du virus a fait tripler le nombre de cas confirmés de porteurs du coronavirus en dix jours, passant de 150 au 15 mars à plus de 450 le 26 mars.
L’annonce qu’une quarantaine obligatoire à domicile, contrôlée par le port d’un bracelet électronique, serait imposée à partir du 19 mars pour tous les arrivants à Hongkong − qu’ils soient hongkongais, étrangers résidents permanents ou autres −, a précipité ce mouvement de retour, déjà amorcé par l’aggravation de la situation partout ailleurs dans le monde.
Dépistage systématique à l’aéroport
Outre les Hongkongais expatriés ou étudiant à l’étranger qui ont décidé de revenir à Hongkong, au moins le temps de la crise, les Occidentaux expatriés qui étaient rentrés se réfugier en Europe, au Canada ou aux Etats-Unis au début de l’épidémie ont été nombreux à faire machine arrière, après avoir constaté que la situation était plutôt mieux gérée à Hongkong que dans leurs pays respectifs.
Car jusque récemment, et en dépit de cafouillages initiaux, Hongkong a fait figure de modèle dans la lutte contre le virus venu de Chine continentale. Sans avoir recours à un confinement comme en Chine, les autorités de la Région administrative spéciale ont néanmoins déployé une batterie de mesures − fermeture des écoles et de certaines administrations, dépistage, traçabilité des cas, isolement des proches, évacuation des lieux contaminés −, qui, assorties du port universel du masque adopté spontanément par la population, a permis de contenir de manière spectaculaire la propagation de l’épidémie.
Et ce, malgré les contraintes locales, comme la très forte densité de population, rendant particulièrement difficile la « distanciation sociale », et les flux énormes d’échanges de personnes avec la Chine, qui furent certes jugulés en quelques semaines.
Depuis l’identification de son premier patient, le 22 janvier, et jusqu’à début mars, les nouveaux cas de malades se comptaient chaque jour sur les doigts d’une seule main et on ne compte jusqu’à présent que quatre morts.
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