A Hongkong, Carrie Lam pressée de toutes parts de retirer son projet de loi d’extradition

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Le plus grand parti de Hongkong, le DAB, émanation non officielle du Parti communiste chinois, a fait savoir qu’il ne s’opposerait pas au retrait du texte.

Par Publié aujourd’hui à 11h50, mis à jour à 11h58

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Carrie Lam, chef de l’exécutif hongkongais, lors d’une conférence de presse, le 18 juin, à Hongkong.
Carrie Lam, chef de l’exécutif hongkongais, lors d’une conférence de presse, le 18 juin, à Hongkong. Tyrone Siu / REUTERS

Il ne reste désormais plus grand monde à Hongkong pour soutenir la chef de l’exécutif, Carrie Lam, et son projet de loi d’extradition qui a semé la tourmente dans la région administrative spéciale de Chine depuis plusieurs semaines.

Le plus grand parti de Hongkong, le DAB (Alliance démocratique pour le progrès et l’amélioration de Hongkong), qui passe pour l’émanation locale mais non officielle du Parti communiste chinois, a fait savoir, dimanche 23 juin en fin de journée, qu’il ne s’opposerait pas à la chef de l’exécutif, Carrie Lam, si celle-ci « retirait » le projet de loi sur l’extradition.

« Garder la société unie »

Ce texte est au cœur du plus grand mouvement de contestation qu’a jamais connu la ville. Malgré l’annonce de sa suspension, samedi 15 juin, deux millions de personnes étaient descendues dans la rue le lendemain, vêtues de noir, pour en exiger le retrait total.

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Lors d’une interview télévisée dimanche 23 juin, Starry Lee, la chef de file du DAB, a indiqué que « si le gouvernement [pensait] que cela aiderait à garder la société unie, nos partisans comprendraient ». Elle a ajouté que le choix de « suspendre » le projet de loi s’était révélé « confus et inapproprié », un désaveu explicite de la chef de l’exécutif et une incitation à mettre un terme, de toute urgence, à cette crise majeure.

Le camp pro-Pékin s’inquiète des conséquences politiques de ce fiasco sur les prochaines élections.

Ces déclarations illustrent la prise de distance de Pékin vis-à-vis de Carrie Lam à l’approche du sommet du G20 d’Osaka, auquel participera le président chinois, Xi Jinping. On savait déjà, suite à une indiscrétion – un micro resté accidentellement allumé – que Carrie Lam s’était fait vertement insulter, samedi 15 juin, par une autre députée du camp pro-Pékin, Alice Mak, pour sa mauvaise gestion de cette crise, les deux femmes terminant la réunion en pleurs.

L’incident a surtout révélé l’impatience grandissante au sein du camp censé soutenir le gouvernement, qui s’inquiète des conséquences politiques de ce fiasco sur les résultats des prochaines élections, à commencer par les élections municipales (District Councils) de novembre et les élections législatives de 2020.

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Violences policières

Par ailleurs, 36 anciens hauts fonctionnaires et personnalités de la vie politique ont cosigné un appel au « retrait total » du projet de loi. Ils demandent également une commission d’enquête sur les violences policières suspectées lors de la manifestation du mercredi 12 juin qui a tourné à l’émeute alors que l’immense majorité des participants, des jeunes pour la plupart, étaient paisibles.

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