A Delhi, un scrutin local aux allures de test pour Modi

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Arvind Kejriwal, candidat à sa réélection à la tête de l’assemblée législative de New Delhi, dans la capitale indienne, le 4 février.
Arvind Kejriwal, candidat à sa réélection à la tête de l’assemblée législative de New Delhi, dans la capitale indienne, le 4 février. SAJJAD HUSSAIN / AFP

Des rickshaws, pavoisés aux couleurs des partis politiques, hauts-parleurs sur le toit, sillonnent les quartiers de la capitale indienne à longueur de journée pour tenter de rabattre des électeurs. L’atmosphère dans la capitale indienne est électrique. Il ne reste que deux jours avant un scrutin décisif, qui dépasse largement les intérêts locaux. Le 8 février, l’élection pour l’assemblée législative de New Delhi aura valeur de test pour Narendra Modi après l’adoption de sa loi controversée sur la nationalité et alors que tous les indicateurs confirment que le pays traverse une crise économique profonde. Quatorze millions d’électeurs sont appelés aux urnes sur une population de plus de 20 millions d’habitants. Les résultats devraient être connus le 11 février.

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La formation au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP), a mené une campagne extrêmement agressive, tout entière dirigée contre les manifestants et contre le chef du gouvernement de Delhi, Arvind Kejriwal, candidat à sa succession. Habile et populaire, cet ancien cadre de l’administration des impôts avait émergé à une vitesse éclair en 2013. Un an après avoir créé le Parti de l’homme ordinaire (Aam Aadmi Party, AAP), il avait remporté les élections locales de Delhi sur le thème de la lutte contre la corruption, écrasant les deux grandes formations traditionnelles. En 2015, il avait raflé 67 des 70 sièges à l’assemblée de Delhi et infligé à Narendra Modi son premier revers électoral.

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Certains observateurs voient en lui l’émergence d’un centre, dans le paysage politique bipolaire de l’Inde dominé par deux grands partis, le BJP à droite et le Parti du Congrès à gauche, même si jusqu’à présent Arvind Kejriwal n’a pas réussi de percée sur le plan national. Aux dernières élections législatives de mai 2019, qui ont porté en triomphe Narendra Modi, le Parti de l’homme ordinaire n’était arrivé que troisième dans la circonscription de Delhi, et le BJP premier. « Son manque de coloration idéologique, sa modération, l’image d’un homme entièrement concentré sur une action de terrain le prive d’une aura au-delà du champ de Delhi. Il n’a pas pour le moment de posture nationale. Mais une défaite importante du BJP pourrait avoir un effet d’encouragement sur le mouvement de protestation », analyse Gilles Verniers, professeur de science politique à l’université Ashoka de Delhi. A l’inverse, une victoire du BJP validerait la politique du gouvernement et ses mesures antimusulmans.

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