A Biarritz, Macron mène l’offensive sur l’écologie

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« Nous devons répondre à l’appel de l’océan et de la forêt qui brûle », a déclaré le président français lors d’une courte allocution prononcée depuis le phare de Biarritz, quelques heures avant l’ouverture officielle du sommet du G7.

Par Publié aujourd’hui à 14h23

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Le chef de l’Etat a focalisé l’attention sur les incendies qui ravagent la forêt amazonienne, et plus globalement les sujets écologiques.
Le chef de l’Etat a focalisé l’attention sur les incendies qui ravagent la forêt amazonienne, et plus globalement les sujets écologiques. HANDOUT / AFP

Même ses adversaires sont forcés de le reconnaître : Emmanuel Macron a un sens de l’à-propos qui lui permet souvent de se sortir des situations difficiles. Alors que le sommet du G7 de Biarritz, qui s’ouvre samedi 24 août, s’annonçait compliqué pour les positions françaises, entre l’opposition frontale de l’américain Donald Trump et les atermoiements du Britannique Boris Johnson, le chef de l’Etat a pris tout le monde de court en focalisant l’attention sur les incendies qui ravagent la forêt amazonienne, et plus globalement les sujets écologiques.

« Nous devons répondre à l’appel de l’océan et de la forêt qui brûle », a déclaré Emmanuel Macron lors d’une courte allocution prononcée à la mi-journée, depuis le phare de Biarritz, quelques heures avant l’ouverture officielle du sommet. « Nous sommes Amazoniens », a ajouté le chef de l’Etat, assurant vouloir mettre la question du climat « au cœur » de la rencontre avec ses homologues étrangers, prévue pour durer trois jours et au cours de laquelle les sujets commerciaux et géostratégiques doivent également être abordés.

Lire aussi Avant l’ouverture du G7, Macron appelle à « répondre à l’appel de l’océan et de la forêt qui brûle »

L’Amazonie en feu, une « crise internationale »

Signe d’une action réfléchie et d’une volonté d’occuper le terrain médiatique, Emmanuel Macron a lancé son offensive dès jeudi soir, en publiant un tweet très trumpien dans lequel il fustige l’inaction face aux incendies qui ravagent la forêt amazonienne. « Notre maison brûle. Littéralement », a-t-il écrit en français et en anglais, reprenant une formule déjà utilisée par Jacques Chirac lors d’un sommet climatique à Johannesburg en 2002. « L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20 % de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale », y explique le président.

Surtout, le chef de l’Etat a mis en scène un bras de fer avec Jair Bolsonaro et annoncé qu’il suspendait son soutien à l’accord commercial du Mercosur, accusant le président brésilien de lui avoir « menti » sur les actions menées par Brasilia pour lutter contre la déforestation. « La France ne signera aucun accord commercial avec un pays qui ne respecte pas l’accord de Paris et ne s’engage pas concrètement dans la préservation du climat et de la biodiversité », explique une conseillère d’Emmanuel Macron.



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