A 31 ans, un jeune homme retrouve sa mère biologique… en 48 heures !

C’est en publiant un message sur Facebook que ce français de 31 ans a retrouvé sa mère biologique en 48 heures !

Un jeune homme a été adoptée en 1993 et n’a jamais eu de nouvelles de sa mère biologique. Pendant des années, il s’est mis à chercher, à en savoir plus sur sa famille et encore plus depuis qu’il est devenu père à l’âge de 17 ans…

Il y a trois ans, après avoir arrêté un temps ses démarches, il décide de s’y remettre et de reprendre à zéro ses recherches biologiques. Mais en vain. Il laisse tomber, pour lui sa mère ne sera pas retrouvée.

Le dernier espoir

Le 04 avril dernier, ce jeune homme décide par l’intermédiaire d’un compte Facebook de relancer un appel à témoins grâce au traducteur Google. La veille, il n’avait pas dormi, en raison d’un cauchemar terrible. Son histoire se déroulé dans son pays d’origine. Il a la chance de faire la connaissance d’un journaliste bulgare qui accepte de publier un article retraçant son histoire..

Deux jours après soit 48 H après la diffusion de son article, ce jeune homme reçoit un message qui change sa vie.

Il n’hésite pas une seconde à utiliser Facebook pour passer une annonce et retrouver sa mère biologique, une certaine “Rossitza torodova“. Et en 48 H heures, le message a traversé l’Europe, jusqu’à arriver dans le pays d’origine de ce jeune. Le jeune reçoit un message : “Je pense que je connais la femme que vous recherchez, il s’agit de ma mère donc vous êtes mon frère.”

Ils discutent et organisent une rencontre en vidéo chat : les retrouvailles sont émouvantes. La mère et la soeur pleurent, et les mots de cet homme ne sortent pas… Elle lui confie avoir placé Vassil à l’adoption car elle était tombée enceinte trop jeune, et n’avait pas les moyens de s’occuper de son bébé. Elle indique au jeune adopté qu’elle n’a pas eu d’autre choix que de faire adopter Vassil ( de son nom Bulgare )  “car il méritait une meilleure vie” entre la pauvreté et l’interdiction effectuée par son père (grand-père de Vassil ) qui refusait l’enfant. En très peu de temps, et grâce aux réseaux sociaux, ce jeune homme a pu rencontrer toute sa famille, et chaque jours discutent avec eux.

Vendu à 40 000 euros

Un dossier retrouvé par Vassil avant son départ de ses chez parents, lui permet d’obtenir pleins d’informations sur son adoption mais surtout sur les origines biologiques de cet homme. Il a été adopté en 1993, abandonné en mai 1989 par sa mère. Ce qui éveilla la curiosité de ce jeune, c’est un article de presse rédigé le jour de son adoption, par le même site journalistique de l’époque que celui qui a servi à relancer l’appel à témoins 31 ans après.

Il découvre qu’il a fait l’objet d’un achat pour 80 000 Lievas soit plus de 40 000 euros pour permettre son adoption. Comment et pourquoi ses parents adoptifs avaient dépensé une telle somme ? Après de longue recherches, et des questionnements auprès de sa mère biologique. Vassil apprendra que ses parents ont payés le silence.

Le silence d’un orphelinat. Pourquoi ?

En 1993, et lorsque ce jeune enfant avait trois ans, la situation de la mère biologique s’arrange, et la grande soeur de cet enfant a bien grandi. Finalement , la mère biologique va recherché son fils, dans tous les orphelinats bulgares pour pouvoir récupérer son enfant.

Pendant plus de deux ans, la mère va remuer ciel et terre, jusqu’à parvenir par retrouver son fils âgé de 2 ans, dans un orphelinat de Blagoëvgrad. Mais malheureusement lors de son passage, la direction lui indique que l’enfant n’est plus dans cet orphelinat. La mère poursuit donc son périple jusqu’à trouver où se trouve son fils de 3 ans. Son périple l’emmenera jusqu’à Petrovo.

Elle sera autorisé a revoir son enfant, et a manifester son souhait de vouloir repartir avec lui. On lui dit que c’est possible mais qu’il faut patienter.

La mère biologique se rappelle de cette instant :

“J’ai rencontré la directrice de l’orphelinat et une éducatrice qui m’a expliqué que voir Vassil était possible mais que je devais bien réfléchir si je souhaité reprendre mon fils ou pas”

Traduction Bulgare – France © RD

Mais lorsque la mère revient la semaine suivante pour venir chercher son fils, ont lui indique que l’enfant n’est plus disponible et qu’il a été adopté par une famille étrangère. Il n’est plus visible. En réalité il était caché, car il n’avait été adopté qu’en Mai 1993. La mère s’était présenté en Janvier 1993.

En consultant l’article Bulgare, la mère soumet l’hypothèse d’un paiement exorbitant ayant servi à bloquer toute tentative pour la mère de reprendre son enfant par la famille adoptive. Le prix d’une adoption n’étant certainement pas à la hauteur de 40 000 euros. La mère biologique également assure que l’identité de vassil a été volontairement modifié. En Bulgarie, il n’était pas possible d’obtenir le nom d’un homme si le père était inconnu.

Cela sera la dernière fois que le jeune homme alors âgé de 3 ans, reverra sa mère biologique. Les parents adoptifs, prenant soins également de ne jamais confier l’identité d’origine à leurs fils adoptif, ni l’identité maternelle. Le jeune homme ayant toujours eu la version de l’accouchement sous X.

Pendant des années, et malgré qu’il soit adopté, l’enfant sera souvent maltraité par sa famille adoptive selon Vassil. Enfance très difficile pour le jeune homme sans doute, les parents n’hésitent à lui faire passer certaines nuits dans un sous-sol, lorsqu’il n’avait que 6 ans et bien au delà, allant parfois jusqu’à le frapper physiquement toujours selon le jeune homme. (Une procédure est en cours devant le pôle-Instruction).

Pourquoi avoir adopté et décidé d’aimer un enfant si tout le contraire est fait par ces parents adoptifs. La justice devra éclaircir ce point comme tant d’autres.

La vérité, ce jeune homme n’en connaît qu’une partie. Ce silence de temps d’année était enfoui chez cet homme qui maintenant qu’il a retrouvé sa mère biologique souhaite bien entamer un recours en justice aux fins de voir son adoption révoqué par la justice Française si les parents adoptifs avaient mêlés argent contre silence.

Chaque jour, la famille de ce jeune homme est fière de poursuivre leur vie avec une nouvelle “Famille ” . Prochainement, Vassil sera entouré de sa famille bulgare pour Noël, dont il compte bien ramené ses plus beaux souvenirs, celui d’une famille réuni grâce aux réseaux sociaux.

Ce jeune homme aura au moins la chance d’avoir construit sa fiche identitaire tant recherché pendant 31 ans, grâce aux réseaux sociaux qui parfois peuvent aidés des personnes à se construire ou se reconstruire.

Cela peut donc donné espoir à des centaines de personnes recherchant leur origines de ne jamais rien lâché.

• Vassil est le nom bulgare de ce jeune homme souhaité pour la rédaction de l’article sur sa demande.

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