Donald Trump s’attaque aux enquêteurs de l’enquête « russe »

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Le président américain a accentué, jeudi, sa contre-offensive contre un « Etat profond » qu’il accuse d’avoir œuvré clandestinement à causer sa perte.

Par Publié aujourd’hui à 05h57

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Donald Trump à la Maison Blanche à Washington, le 23 mai.
Donald Trump à la Maison Blanche à Washington, le 23 mai. CARLOS BARRIA / REUTERS

Une crise s’installe progressivement à Washington. Un nouveau palier a été franchi, jeudi 23 mai, avec la décision de Donald Trump d’ordonner à la communauté du renseignement américain de « coopérer pleinement et rapidement » avec l’attorney general (ministre de la justice des Etats-Unis) William Barr à propos des « activités de surveillance lors de l’élection présidentielle de 2016 », selon le communiqué publié par la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders.

Sont visées les investigations conduites principalement par la police fédérale (FBI) en lien avec les soupçons de collusion de membres de l’équipe de campagne de Donald Trump avec la Russie, notamment les éphémères conseillers Carter Page et George Papadopoulos. Peu de temps après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump avait déjà accusé son prédécesseur, le démocrate Barack Obama, de l’avoir fait placer sur écoutes, sans avancer le moindre élément factuel.

Depuis la publication en mars du rapport consacré aux interférences prêtées à la Russie pendant la campagne, dont William Barr a assuré de manière controversée qu’il exonérait totalement le président, ce dernier a lancé une contre-attaque, accusant un « Etat profond » d’avoir œuvré clandestinement pour causer sa perte en ourdissant une « chasse aux sorcières », expression martelée pendant des mois.

Le directeur du FBI prend ses distances

Le ministre de la justice a d’ailleurs repris à son compte le terme d’« espionnage », avancé par Donald Trump, visant son équipe de campagne. L’actuel directeur du FBI, Christopher Wray, pourtant nommé par le président, a pris ses distances en assurant durant une audition au Sénat que la formule « n’est pas » celle qu’il utiliserait pour qualifier le travail de la police fédérale à l’époque. Une affirmation immédiatement qualifiée de « ridicule » par le président.

Donald Trump a également donné à son bras droit à la justice le pouvoir « de déclassifier les informations relatives à cette enquête ». Cette décision témoigne de la volonté « d’enquêter sur les enquêteurs » qui se sont penchés sur l’affaire « russe ».

Comme l’a estimé la presse américaine, une telle démarche pourrait créer de nouvelles tensions au sein du FBI et d’autres agences de renseignement. Ces dernières ont en effet toujours résisté à de telles demandes en avançant qu’elles sont les mieux placées pour savoir ce qui peut être rendu public.

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