« Adieu petit ange » Violée à l’âge de 15 ans, elle meurt de tristesse

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Les combats menés pour la protection des droits fondamentaux des personnes se font de plus en plus entendre ces dernières années. Les violences à caractère sexuel sont justement l’exemple d’une atteinte à l’un de ces droits. Un fléau, qui est toujours considéré comme étant tabou, sur lequel on commence à mettre plus de lumières, mais peut-être pas assez. Vous découvrirez l’histoire triste, et dramatique de cette jeune adolescente, victime de viol, relayée par le BBC News.

Les violences sexuelles peuvent prendre plusieurs formes dont : le viol, qui est définit par le Code pénal français comme :« tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ».

Cet acte peut avoir des impacts irrémédiables sur la victime qui peut vite se laisser envahir par des peurs grandissimes, parfois même irrationnelles. Elle peut ressentir de la culpabilité envers elle-même, et commencer à se faire des reproches qui n’ont nullement lieu d’être. La victime peut même aller jusqu’à développer de l’agoraphobie : Il lui sera alors de moins en moins possible de mettre un pied en dehors de chez elle, et de se retrouver au contact d’autres personnes.

Il est impératif que la personne victime de viol parle de ce qu’elle a subi. A sa famille, au personnel de son école, aux autorités, et également à un professionnel qui saura lui apporter une aide thérapeutique. Assurer à la victime un bon accompagnement de la part de ces acteurs est nécessaire pour sa reconstruction, pour qu’elle puisse, peu à peu, tirer un trait sur ce qui lui est arrivé et reprendre confiance en elle. Mais toutes les victimes n’ont malheureusement pas cette chance, la chance pourtant simple d’être suivies !

Une bien triste histoire

Ça s’est passé au Canada, alors qu’elle n’avait que 15ans, Rehtaeh Parsons s’est rendue à une fête, comme toutes les adolescentes de son âge, ignorant qu’elle allait vivre la soirée qui déterminerait sa fin tragique. Elle sera violée par quatre individus de sa classe, puis prise en photos. Des clichés qui feront par la suite, le tour de son lycée, et d’Internet.

Comme la plupart des victimes, Rehtaeh a eu du mal à parler de ce qui s’est passé ce soir-là. Et ça peut justement s’expliquer par ce sentiment de culpabilité évoqué au début de cet article. La victime a honte, et a souvent du mal à mettre des mots sur ce qu’elle peut ressentir, ou simplement sur les événements qu’elle a subis. La jeune adolescente a quand même trouvé la force nécessaire pour se confier à sa maman, Leah qui l’a de suite conduite à l’hôpital.

Le manque de suivi hospitalier, auquel est venu s’ajouter le désintérêt judiciaire n’a fait qu’empirer l’état de l’adolescente qui se voyait constamment persécutée. Victime d’une affaire classée, de messages déplacés et de photos d’elle dégradantes sur Internet, beaucoup de facteurs ont contribué à la dépression dans laquelle Rehtaeh sombrait petit à petit devant les yeux de sa maman, impuissante.

Et c’est environ deux ans environ après son agression que, Rehtaeh Parsons a succombé dans la salle de bain de son domicile en voulant se donner la mort. Maintenue en vie grâce à une assistance pendant des jours, ses parents ont fini par prendre la douloureuse décision de la libérer, de la débrancher et de la laisser enfin partir.

« Ma fille n’a pas été victime d’intimidation jusqu’à ce qu’elle meurt, elle a été déçue à mort. Déçue par les gens en qui elle pensait pouvoir avoir confiance, son école et la police », a écrit son papa.

La fin de cette jeune adolescente n’est sûrement pas ce qu’elle méritait. Enlevée à sa famille beaucoup trop tôt, elle n’a malheureusement pas pu bénéficié de l’aide qui lui revenait de droit. Ces formes d’actes ne sont pas à prendre à la légère, peu importe leur « degré de gravité ». Les responsables se doivent de faire le nécessaire pour que les coupables soient condamnés, la victime suivie et l’ordre rétabli.

Selon la BBC News, deux des quatre adolescents ont comparu devant un tribunal pour cyber intimidation à l’égard de la jeune fille canadienne. Dans le compte du premier : deux chefs d’accusation de distribution de pornographie enfantine.

Et du second : un chef d’accusation de production de pornographie enfantine, et de sa distribution.



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