En Espagne, la campagne européenne éclipsée par les enjeux locaux et le conflit catalan

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Pedro Sanchez, le premier ministre socialiste, attend le lendemain du scrutin européen de dimanche pour tenter de former un nouveau gouvernement, après son succès du 28 avril.

Par Publié aujourd’hui à 10h07

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Jordi Turull, Josep Rull et Jordi Sanchez, ont quitté la prison de Soto del Real, où ils se trouvent en détention préventive, accusés de rébellion, pour participer à la session constitutive du Parlement espagnol et élire le bureau du congrès, le 20 mai.
Jordi Turull, Josep Rull et Jordi Sanchez, ont quitté la prison de Soto del Real, où ils se trouvent en détention préventive, accusés de rébellion, pour participer à la session constitutive du Parlement espagnol et élire le bureau du congrès, le 20 mai. Bernat Armangue / AP

Ils sont arrivés au Parlement escortés par la police et sont entrés dans l’hémicycle sous les applaudissements des députés indépendantistes catalans et basques, tandis que des élus de partis constitutionnalistes exprimaient leur malaise.

Mardi 21 mai, le député et président de la Gauche républicaine catalane (ERC), Oriol Junqueras, et les élus de la coalition de la droite nationaliste catalane, Ensemble pour la Catalogne (JxC), Jordi Turull, Josep Rull et Jordi Sanchez, ont quitté la prison de Soto del Real, où ils se trouvent en détention préventive, accusés de rébellion, pour participer à la session constitutive du Parlement espagnol et élire le bureau du congrès. Le sénateur Raul Romeva, qui se trouve dans la même situation judiciaire, a quant à lui pris part à la constitution du sénat.

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La Cour suprême qui les juge depuis le mois de février pour la tentative de sécession d’octobre 2017, les y a autorisés pour la journée, « afin de ne pas saper leur droit » à participer à la vie politique ». Tous les cinq ont été élus lors des élections législatives du 28 avril, auxquelles ils se sont présentés depuis la prison.

De nouvelles élections ?

Pour le président du gouvernement en fonction, le socialiste Pedro Sanchez, cette session était un premier test après sa victoire relative aux législatives. Avec 123 des 350 députés, la législature s’annonce compliquée, même si mardi, il a surmonté les premières difficultés.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Espagne, Pedro Sanchez remporte les élections mais sans majorité facile pour gouverner

Grâce au soutien du parti de la gauche radicale Podemos et des nationalistes basques, l’ancienne ministre socialiste des administrations territoriales, la fédéraliste catalane Meritxell Batet a été élue à la présidence du Parlement avec 175 voix. Le philosophe socialiste catalan Manuel Cruz a pour sa part pris la tête du Sénat. Mais seulement après que les indépendantistes ont empêché la candidature d’un autre socialiste, Miquel Iceta, en bloquant sa nomination comme sénateur par le parlement catalan. Ils exigeaient au préalable des négociations sur les prisonniers et le droit à l’autodétermination.

Ces exigences seront-elles de nouveau formulées lors du débat d’investiture du chef du gouvernement ? S’il veut être élu, M. Sanchez devra compter sur le soutien ou l’abstention de députés séparatistes, puisque la formation centriste Ciudadanos refuse tout accord avec lui, au motif qu’il a négocié avec les indépendantistes lors de la précédente législature. S’il n’y parvient pas, de nouvelles élections ne sont pas à exclure.

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