Le directeur général du groupe qatari BeIN mis en examen pour « corruption active »

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Yousef Al-Obaidly, proche du président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, est soupçonné d’avoir participé à la négociation de pots-de-vin en vue de l’obtention par le Qatar de l’organisation des Mondiaux d’athlétisme.

Par Publié aujourd’hui à 17h48, mis à jour à 19h36

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Un micro aux couleurs de BeIN Sports, lors d’une conférence de presse pour l’Euro 2012.
Un micro aux couleurs de BeIN Sports, lors d’une conférence de presse pour l’Euro 2012. FRANCK FIFE / AFP

L’affaire s’annonce sensible pour le groupe de télévision qatari BeIN, mastodonte de la diffusion d’événements sportifs présent dans 43 pays. Selon les informations du Monde, son directeur général, Yousef Al-Obaidly, par ailleurs à la tête de la chaîne de télévision BeIN Sports France, a été mis en examen pour « corruption active » par le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke, le 28 mars. Bras droit de Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris-Saint-Germain (PSG) et de BeIN, qui l’avait promu à la tête de la chaîne de sports qatarie en 2014, M. Al-Obaidly, 40 ans, est également membre du conseil d’administration du PSG.

Mais cette mise en examen n’est pas liée aux affaires du football. Elle s’inscrit dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) pour « corruption » et « blanchiment aggravé », qui vise, entre autres, l’attribution des championnats du monde d’athlétisme au Qatar. Dossier dans lequel M. Al-Khelaïfi a été entendu sous le statut de témoin assisté, le 20 mars, comme l’a révélé Mediapart.

Lamine Diack, l’ancien président (1999-2015) de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) et ex-membre influent du Comité international olympique, a aussi été mis en examen pour « corruption passive », le 27 mars, selon une source proche du dossier. Il est soupçonné d’avoir favorisé la candidature des Qataris, en utilisant ses fonctions de président de l’IAAF, en échange d’argent versé à la société de l’un de ses fils.

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Deux virements bancaires

Au cœur des soupçons des enquêteurs figurent deux virements bancaires. Ces transferts d’argent ont été réalisés le 13 octobre et le 7 novembre 2011 pour un montant total de 3,5 millions de dollars (un peu plus de 2,5 millions d’euros au taux de change d’alors), d’une société nommée Oryx Qartar Sports Investments vers une autre sise au Sénégal, Pamodzi Sports Consulting.

A l’époque, le Qatar souhaitait se porter candidat à deux événements sportifs majeurs : les championnats du monde d’athlétisme et les Jeux olympiques. Défait face à Londres le 11 novembre 2011, lors du vote pour l’attribution des Mondiaux 2017, Doha a par la suite remporté l’organisation de l’édition 2019. L’émirat a obtenu que la compétition, traditionnellement organisée en août, soit décalée fin septembre-début octobre. Ce changement a été rendu possible grâce à l’accord de Lamine Diack, formulé dans une lettre en août 2011.

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