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Dans un entretien à la presse régionale, qui sera publié mardi, le chef de l’Etat assume d’être un « acteur » de campagne et met en garde contre l’abstention.
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Pour Emmanuel Macron, la cause est entendue : pas question d’être « un spectateur » de l’élection européenne. Dans un entretien à la presse quotidienne régionale, accordé lundi 20 mai et publié mardi dans la quasi-totalité des titres du secteur, le chef de l’Etat estime qu’il n’a pas d’autre choix que de s’impliquer dans la campagne pour le scrutin du 26 mai. « Je ne peux (…) pas être un spectateur, mais un acteur de cette élection européenne qui est la plus importante depuis 1979, parce que l’Union est face à un risque existentiel », plaide-t-il, selon le texte que s’est procuré Le Monde.
S’il reconnaît qu’il n’est « pas un chef de parti », M. Macron estime avoir « une responsabilité devant l’histoire ». Surtout, il constate que « toutes les autres listes en font un référendum contre le président de la République et le gouvernement ». « Il ne s’agirait pas que je sois le seul à ne pas pouvoir prendre la parole », se défend le chef de l’Etat, accusé par l’opposition de sortir de son rôle, même si Nicolas Sarkozy s’était lui aussi fortement impliqué dans la campagne des élections européennes de 2009, allant même jusqu’à participer à un meeting à Nîmes avant le scrutin.
Dans la première partie de l’entretien, Emmanuel Macron s’attache d’abord à mobiliser l’électorat, alors que le taux d’abstention attendu par les instituts de sondages reste très élevé. « Quand il y a de l’abstention, c’est un échec pour la démocratie », estime le chef de l’Etat, pour qui « décider de ne pas aller voter, c’est décider de donner sa voix à ceux qui ne veulent que détruire ». « Pour exprimer son choix quel qu’il soit, c’est le 26 mai ou jamais ! », exhorte l’ancien ministre de l’économie.
La présence de Steve Bannon à Paris pas anodine
Mais très vite, le président de la République prend des accents de chef de parti pour attaquer celui qui était déjà son principal adversaire en 2017 : le Rassemblement national de Marine Le Pen. « Nous nous sommes assoupis, comme si l’on n’avait pas réalisé qu’il y a cinq ans le parti qui avait remporté les élections européennes, c’était le Front national, rappelle Emmanuel Macron. Est-ce qu’ils ont réussi au niveau européen ? Ils ont voté contre tout ce qui est dans l’intérêt de la France. Leur projet affaiblit la France et divise l’Europe. »
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