Comment avoir de jolies jambes après une insuffisance veineuse ?

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Quelle que soit leur taille ou leur forme, de jolies jambes, c’est avant tout des jambes en bonne santé. Avec ou sans capital génétique solide, on vous dit tout pour préserver votre capital santé et la beauté des gambettes.

On aimerait toutes avoir des jambes légères, toniques et galbées ! Cela étant pour 26 % des françaises, selon une étude Ifop réalisée en 2020, les jambes représentent le deuxième plus gros complexe physique après le ventre ! À tel point que 70 % de ces femmes n’osent pas porter de jupes ou de shorts car elles trouvent leurs jambes trop grosses, disgracieuses à cause de la cellulite ou encore inesthétiques à cause de petites veinules apparentes.

Insuffisance veineuse : un problème ignoré

avoir de jolies jambes

Avoir de jolies jambes – Source : spm

Et justement, cette étude nous apprend qu’un français sur trois souffre d’insuffisance veineuse (une femme sur deux et un homme sur quatre), soit plus de 17 millions de personnes ! Véritable enjeu de santé publique, cette pathologie est à l’origine de troubles inconfortables (sensations de lourdeurs, gonflements, démangeaisons, impatiences, crampes nocturnes et douleurs) et/ou esthétiques (varicosités et varices) puis à plus ou moins long terme, responsable de complications plus graves (œdème, ulcère). Pour autant, ce trouble de la circulation est non seulement très méconnu, source d’idées reçues et donc pas toujours pris au sérieux.

Un quart des insuffisants veineux pense qu’il n’y a pas grand-chose à faire pour améliorer la circulation sanguine et un tiers seulement déclare observer un traitement !

Affection évolutive et chronique

« L’insuffisance veineuse est une maladie évolutive et chronique qui affecte uniquement le système veineux superficiel, explique le docteur Michael Benzimra, phlébologue et chirurgien vasculaire. C’est-à-dire des veines qui n’ont pas de rôle fonctionnel ou du moins un petit rôle fonctionnel. D’ailleurs, il y asouvent une confusion, les personnes me disent : « Docteur j’ai des problèmes de circulation, j’ai peur de faire une phlébite. » Mais cela n’a rien à voir. Les phlébites résultent de la formation d’un caillot dans le réseau veineux profond. » L’insuffisance veineuse entraîne une dilatation du système veineux superficiel, qui a pour conséquence une mauvaise circulation au sein de ces veines.

Concrètement, comme le sang n’est pas assez pressurisé, il ne parvient pas à remonter suffisamment vers le cœur. Ainsi le sang stagne, voire reflue dans le sens inverse, permet une inflammation au niveau de ces veines superficielles.

Hérédité, quand tu nous tiens la jambe !

Ce mauvais retour veineux se traduit alors par une multitude de symptômes inconfortables – cités plus haut – et inesthétiques (les fameuses varices lorsque les veines sont de gros diamètre et varicosités lorsqu’elles sont petites) qui déclenchent la qualité de vie et le quotidien des personnes. « Puis on a tendance à croire que la maladie veineuse n’affecte que les gens âgés, remarque le docteur Benzimra. Mais pas du tout, l’insuffisance veineuse est une maladie héréditaire qui commence dès la deuxième décennie de vie, entre 20 et 30 ans et évolue tout au long de la vie, si on ne traite pas. »

Dans le cas d’une hérédité veineuse assez prononcée, il est judicieux de consulter au plus tôt le phlébologue « pas uniquement pour éviter les complications, mais surtout pour éviter l’apparition de varices et garder ainsi de belles jambes toute sa vie malgré cette hérédité ».

Une technique sûre et mini-invasive

D’autant qu’il existe désormais des traitements probants, peu invasifs, pratiquement indolores, ne nécessitant pas d’éviction sociale et intégralement remboursés par l’assurance maladie.

Depuis le début des années 2000, la prise en charge phlébologique s’est en effet améliorée. À commencer par le laser endoveineux, souvent nécessaire comme traitement de première intention et qui consiste à introduire une fibre laser à l’intérieur de la veine malade pour la chauffer et la cautériser. L’avantage de cette technique, c’est qu’elle est simple, rapide, indolore, se fait en ambulatoire sous anesthésie locale, ne nécessite pas d’arrêt de travail car la personne peut marcher 20 minutes après l’intervention. Et une fois la veine traitée, elle est définitivement détruite.

Un résultat définitif mais…

« Mais c’est une maladie évolutive et chronique, rappelle et insiste le phlébologue. Même si sur ferme les troncs principaux, d’autres varices peuvent toujours apparaître à d’autres endroits… » Au laser endoveineux, le chirurgien vasculaire peut aussi parfois associer des phlébectomies : une technique microchirurgicale qui consiste par le biais de mini-incisions de l’ordre de diamètres et sous anesthésie locale à retirer les varices superficielles.

De même, pour estomper les petites ou moyennes veines malades, le traitement peut se compléter avec la sclérothérapie. C’est l’injection d’un agent sclérosant (liquide ou mousse) à l’intérieur de la veine, sous contrôle échographique et qui va scléroser et boucher la paroi veineuse.

Optimiser les résultats

Pour l’aider à repérer les veines de très petit calibre situées sous la peau et ainsi faciliter le geste thérapeutique, le docteur Benzimra dispose de la transillumination.

C’est un appareil non invasif, qui émet une lumière infrarouge pour visualiser les varices non visibles à l’œil nu, et procède ainsi avec une très grande précision. L’hérédité est la cause principale des troubles veineux. Quatre facteurs peuvent toutefois l’aggraver : les hormones, la chaleur, la sédentarité et la prise de poids. Sans parler des métiers à risque où l’on travaille debout et parfois même exposés à la chaleur (coiffeurs, boulangers, pizzaiolos, personnel hospitalier, navigant…). Mais il n’y a pas de secret, avoir de belles gambettes passe déjà par une bonne hygiène de vie, une alimentation saine et équilibrée et quelques habitudes de bon sens comme éviter la sédentarité !

Améliorer la circulation

Et pour soulager les symptômes veineux, le phlébologue recommande déjà l’usage de la contention, la pressothérapie et le drainage sous forme de massage. Que ce soit des bas, des chaussettes ou des collants, la contention favorise le retour veineux et le soulage des lourds et des douleurs. « En dehors des grosses chaleurs, explique le docteur Benzimra, les contentions sont totalement adaptées pour le quotidien. Et bien qu’elles soient connotées avec les bas de contention de mamie, elles sont aujourd’hui fines, plus agréables et bien plus féminines. » Chez soi ou chez son praticien, on peut aussi s’octroyer une séance de pressothérapie. Une technique de drainage qui se présente sous la forme de bottes pneumatiques, qui va des pieds jusqu’à l’aine et qui exerce une compression sur les membres inférieurs,

Vive les sports aquatiques

faire de la natation

Faire de la natation – Source : spm

D’ailleurs pour des résultats encore plus satisfaisants, on peut combiner à cette méthode, un drainage manuel effectué par un masseur ou un kinésithérapeute. Plus que tout autre, les sports aquatiques sont vivement recommandés (natation, aquagym, aquabike…) pour prévenir et soulager les symptômes et conserver de jolies gambettes. En effet, porté par l’eau, qui exerce une pression tonifiante sur les jambes, on travaille hors gravité donc tout en douceur le retour veineux. La marche rapide est aussi excellente puisque l’appui du pied sur le sol active le pompage du sang dans les veines. Mais on oublie tous les sports qui ont provoqué des chocs comme le tennis ou qui ont provoqué le piétinement comme la boxe.

Remèdes naturels

Et pour favoriser la circulation sanguine, on peut prendre sous forme de tisane ou de compléments « tout ce qui est veinotoniques naturels, conseiller le phlébologue, comme la vigne rouge, la myrtille, le marron d’inde, le ginkgo Biloba… dont les principes actifs ont pour vertu de renforcer la paroi veineuse et d’améliorer le retour veineux ». En revanche, on évite les expositions à la chaleur prolongée, comme les bains de soleil, le sauna ou hammam quotidiens, le chauffage au sol, l’épilation à la cire chaude… et autant que possible, la station debout ou assise prolongée. Cela étant, pour ceux qui travaillent, par exemple, devant leur ordinateur, il est plus judicieux d’activer la circulation en multipliant régulièrement de petits mouvements des jambes, tout au long de la journée, plutôt que de s’octroyer une seule et longue pause pour marcher !

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