Comment gérer le stress autrement ?

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Le stress c’est quoi ? Le stress n’est pas à bannir tant il est nécessaire. Tiens, tiens mais pourquoi ? Parce que le stress est une réaction physiologique et psychologique de survie. C’est grâce à lui que l’on peut fuir ou se défendre face au danger. C’est une réaction à ce qui perturbe l’équilibre, ou l’homéostasie, de tout ce qui est physiologique et psychologique. Ce sont surtout trois zones du cerveau qui sont concernées par le stress : l’hippocampe, le cortex préfrontal et l’amygdale. C’est alors une armée qui se met en place pour lutter contre l’ennemi potentiel.

Réaction en chaîne !

stresser en milieu de travail

Stresser en milieu de travail – Source : spm

L’hypothalamus active la glande hypophyse, qui elle active la glande surrénale. Arrive alors la sécrétion d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol. Grâce à eux, le rythme cardiaque s’accélère, la respiration se fait plus rapide (pour augmenter la quantité d’oxygène dans le sang), la glycémie augmente (dans le but de procurer aux muscles l’énergie nécessaire pour fuir ou combattre), l’attention, la réflexion et la mémoire sont boostées, les pupilles se dilatent (pour une meilleure acuité notamment dans la pénombre), le corps tout entier est en alerte, au maximum de ses capacités pour réagir face au danger. Cette réaction « reptilienne » est rassurante et même salvatrice. Dans les situations les plus classiques, nous sommes rarement en danger mais plutôt confrontés à des situations qui exigent d’être performant, de donner le meilleur de soi-même. Le stress, ponctuel, permet alors de se dépasser avant de remettre le corps et le mental en homéostasie. « Mais si les situations de stress se répètent ou que la perception de la réalité devient anxiogène, l’hypervigilance s’installe en même temps que la fatigue et il est temps de ralentir… », prévient Marielle Alix, naturopathe et coach holistique*.

Un stress étape par étape

Tout commence par une rencontre, frontale ou insidieuse : celle qui met la personne en contact avec le stress. C’est ce que l’on appelle la phase de choc.

L’organisme s’adapte, avec l’enchaînement de réactions que l’on vient de présenter. Si le stress persiste, alors la phase de résistance se met en place. Après avoir généré des réactions dans l’urgence, l’organisme va enchaîner avec d’autres réactions (et notamment des sécrétions hormonales) pour s’adapter et tenter de retrouver son équilibre. À la sécrétion d’adrénaline et de cortisol s’ajoute celle d’endorphine (calmante), de dopamine et de sérotonine (elles dopent le moral et empêchent de sombrer dans la tristesse la peur malgré les stress répétés). La phase peut être euphorisante et en tout cas rassurante. Mais c’est là qu’il faut être particulièrement vigilant car la phase suivante est tapie dans l’ombre : l’épuisement.

Etiologie d’un burn-out

En effet, en se sur-adaptant, en réalisant des prouesses pour résister, le corps et le mental s’épuisent. Il arrive même que paradoxalement, on ne ressente plus la fatigue parvenant à additionner des jours et des jours de surcharge de travail, un manque de sommeil criant et pourtant… c’est comme si toutes les alarmes étaient coupées. Cohabitent alors l’impression que l’on « résiste bien » et celle que « c’est comme si on puisait l’énergie au plus profond de soi pour résister au stress ». Ces mots traduisent l’existence d’une dette énergétique et surtout, ils sont annonciateurs d’un burnout, l’étape ultime post stress. Résultat, l’organisme se fatigue, le moral se mine, le système immunitaire s’affaiblit, entraînant toute résistance au stress plus difficile. On est à fleur de peau, la dépression ou le burn-out n’ont plus qu’à se glisser dans ses interstices… Or, le lien entre le mental et le corps est facile à ressentir. « En effet, quand on entend “il faut que”, on note une manifestation dans son corps : la poitrine, le plexus, le ventre…

On peut alors respirer profondément, en mettant la main sur son cœur, ça nous reconnecte à l’instant présent et ça, c’est un super anti-stress », précise Marielle Alix.

Pourquoi maintenant ?

On pense résister contre vents et marées mais une augmentation du niveau de stress ou une fragilisation du terrain en raison d’une contrariété peuvent suffire à fragiliser la personne stressée. Si le travail, et les bouleversements qu’il a connu à la suite du confinement, arrive en tête des facteurs de stress (avènement du télétravail dans des conditions parfois inadaptées ou au contraire, retour au bureau après une prise de conscience qu’il n’était pas le lieu d’épanouissement, difficultés à renouer avec un job que l’on faisait en pilotage automatique alors que l’on est désormais en quête de sens…), c’est surtout parce qu’il est synonyme pour beaucoup d’injonctions de dépassement de soi, d’insuffisance de reconnaissance voire de désertification relationnelle.

Les relations de couple, les conflits parentaux ou familiaux arrivent juste après le travail, prenant le relais d’une journée bien trop chargée.

Des signes qui ne trompent pas

Plus concrètement, on constate l’apparition de plusieurs symptômes comme les troubles du sommeil ou de l’alimentation, une sensation d’oppression, des palpitations, des troubles digestifs, des douleurs musculaires voire des crises de tétanie. En parallèle, le moral est en berne, l’agacement plus fréquent, les émotions négatives prennent le pas sur les positives et le pessimisme devient une seconde nature.

Il devient difficile pour la personne stressée de faire des projets et de se motiver d’une manière générale. « Les variations de poids sont aussi un signe qui alerte. Car le stress mental se manifeste par la prise de nourriture “doudou” pour compenser cette déconnexion avec soi-même et son ressenti. On se sent vide et on se remplit pour tenter de se retrouver. Alors qu’il est vital de se déconnecter des injonctions extérieures pour justement se reconnecter à soi », conclut la naturopathe.

Agir sur le corps et l’esprit

Parce qu’il est notre premier allié, le corps doit être choyé. Selon les naturopathes, c’est même le premier terrain qui doit l’être.

Remettre les curseurs au bon endroit en rééquilibrant le sommeil, l’alimentation, telle est l’urgence.

Ensuite, on s’attache à détendre le corps pour relaxer l’esprit. Mettre son corps en mouvement, de façon tonique avec l’exercice physique dynamique permet d’avoir un effet anti-stress. En le pratiquant, l’organisme sécrète les hormones et neurotransmetteurs apaisants et revigorants (endorphines, dopamine, sérotonine). Il génère cette sensation de bien-être à l’opposé de l’état anxieux. Le sommeil et l’humeur sont régulés, l’estime de soi est dopée. Pratiquer un sport collectif ou individuel en salle, invite à créer des liens avec autrui. Sur le plan purement physiologique, le sport met le cerveau dans un état de fonctionnement particulier : en agissant sur la zone préfrontale, il diminue son activité dédiée aux pensées complexes. Moins de rumination, de tentatives de résolution de problèmes, de projections dans des scénarios catastrophiques. Une fois les séances de sport calées dans l’agenda (afin de prendre ce rendez-vous avec soi-même) il est important de faire de même avec les pauses méditatives.

Méditer pour se recentrer

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Faire du sport – Source : spm

Comme le sport, elles participent elles aussi à une bonne hygiène de vie. En méditant, on s’exerce à laisser les pensées parasites s’envoler comme des petits ballons, sans s’y accrocher, pour rester concentré sur le support choisi et qui rend ce déplacement de pensée plus facile (musique, chant, flamme, image réelle ou visualisation…). En méditant, en posture bien droite, assis ou allongé, on s’aligne physiquement et on prépare son réalignement mental. « Or, l’alignement est nécessaire pour se reconnecter à sa valeur, à son talent, à ce pour quoi on est sur terre !

Et ça peut se manifester de différentes façons. Plus on va décider de réécouter son ressenti, plus on va attirer les bonnes personnes qui elles aussi sont enclines à prendre soin d’elles et des autres. Tout naturellement, on s’éloignera des personnes et des situations sources de stress. Le stress est originel, il survient dès que l’on vient au monde. On était connecté à soi, à son âme d’enfant, mais la société a contribué à cet éloignement. Lutter contre le stress c’est aussi remuscler cette connexion à son enfant intérieur qui sait, qui veut retrouver cette sensation “d’avant stress”. Être un adulte tout en redonnant sa place à l’enfant intérieur, passe par poser des limites en se demandant ce qui nous fait vibrer, ce qui fait nous sentir en joie et en énergie, ce qui nourrit l’élan vital. Lorsqu’on trouve ces choses, alors on cherche à les protéger en posant des limites à soi (je me respecte et j’arrête) et aux autres (en disant… non) », constate Marielle Alix.

Chanter des mantras, un anti-stress

Quand, en plein confinement, Lili Barbery-Coulon, professeure de kundalini yoga, auteure de La Réconciliation aux éditions Marabout Poche, se lance sur son compte Instagram, @lilibarbery, pour des méditations quotidiennes en live, c’est avant tout pour aider son cercle proche à mieux supporter le stress du confinement. Très rapidement, ce sont plus de 7 000 personnes qui prennent part à ce rendez-vous quotidien. Parents, enfants, grands-parents, pratiquants réguliers de yoga ou néophytes, tous se connectent à 18 heures précises pour vibrer ensemble et plus haut. « Il existe plusieurs façons de méditer, pour moi, chanter des mantras est une façon tellement puissante que c’est tout naturellement que j’ai eu l’intuition de proposer ces rendez-vous “anti-stress”, et plus encore. Nous émettons des ondes imperceptibles, nous sommes presque comme des bornes wifi vivantes ! Ainsi, chanter des mantras dont on connaît ou dont on pressent le sens, une main sur son cœur, tout en étant attentif à sa respiration, permet de changer de fréquence », explique Lili. Aujourd’hui, forte du succès de ses méditations, Lili vient de lancer sa chaîne Lilibarbery.tv, sur laquelle elle propose de nombreux outils anti-stress via la méditation, le kundalini yoga et des ateliers de développement personnel.

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