Comment éliminer la parasites naturellement ?

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Pour nous défendre, autrefois, il était d’usage de vermifuger les enfants, surtout dans les campagnes. Aujourd’hui, ce geste a disparu de nos habitudes de vie et, bien que le risque soit moindre, nous sommes toujours exposés à de nombreux parasites : nous vivons avec des animaux de compagnie, qui en sont vecteurs. Nous voyageons à l’autre bout du monde, les peuples migrent et se mélangent, ramenant quantité de parasites.

Du parasite à la parasitose

Une personne souffre du parasitose

Une personne souffre du parasitose – Source : spm

La parasitose est une maladie due à la présence dans l’organisme d’un parasite. Il peut être animal, végétal ou bactérie et vit pendant une partie ou la totalité de sa vie aux dépens d’un individu d’une autre espèce. Nous connaissons bien les poux qui envahissent la tête des enfants ou encore les oxyures, ces vers qui donnent la gratouille. Mais ce ne sont pas les seuls parasites. Il en existe des centaines. Certains sont invisibles et se reproduisent comme les virus ou les bactéries. D’autres se voient et peuvent être de plus ou moins grande taille, tels que les vers, et se reproduisent en pondant. Il y a donc autant de parasitoses qu’il y a de parasites. On peut les classer en fonction du type de parasites ou de l’organe affecté. Les parasitoses peuvent affecter la peau ou la sphère digestive. Mais le parasite peut aussi s’installer dans le foie, les poumons, le cœur et même le cerveau. Tout comme il peut affecter l’immunité ou le comportement de son hôte. Certaines parasitoses peuvent donc entraîner de graves complications et parfois être mortelles. Voici les plus fréquentes :

  • L’amibiase est due à un protozoaire, Entamoeba histolytica. C’est l’une des parasitoses les plus fréquentes dans le monde, surtout dans les pays où les conditions d’hygiène sont mauvaises. La contamination est oro-fécale et se fait par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés ou par contact direct. Bien qu’elle soit le plus souvent asymptomatique, l’amibiase peut occasionner des diarrhées légères à importantes avec mucus et sang, des ulcères, mais aussi la formation d’abcès du foie, des poumons et du cerveau.
  • L’ascaridiose est due à la présence de vers, Ascaris lombricoïdes, qui peuvent mesurer jusqu’à 30 cm de long. La contamination se fait par ingestion d’œufs présents dans l’eau ou sur des aliments mal nettoyés. Une fois ingéré, l’ascaris circule dans notre organisme. La larve passe des intestins au foie où elle mue, puis rejoint le tube digestif. Adulte, elle se nourrit du contenu de l’intestin grêle. Les symptômes varient donc en fonction de la localisation du parasite, allant de la toux avec fièvre et gêne respiratoire aux symptômes digestifs : diarrhées et douleurs abdominales. Des démangeaisons et des troubles nerveux peuvent parfois apparaître. Il peut y avoir des complications, comme l’appendicite, l’occlusion intestinale, la pancréatite, l’angiocholite (inflammation des canaux biliaires), la cholécystite (inflammation de la vésicule biliaire) ou l’hépatite parasitaire.
  • La bilharziose, aussi connue sous le nom de schistosomiase, est due à un ver, le schistosome, présent dans les eaux douces stagnantes. Bien que ce parasite soit principalement présent dans les zones tropicales et subtropicales, certaines contaminations ont été rapportées en France, notamment en Corse du Sud il y a quelques années. La contamination se fait par la peau. Les larves circulent ensuite par le sang jusqu’aux intestins et à la vessie et s’y développent en déposant leurs œufs qui endommagent les tissus et provoquent une inflammation. Les premiers signes d’infection sont des éruptions cutanées. Un peu plus tard, apparaîtront fièvre, toux et douleurs musculaires. La schistosomiase peut être intestinale, provoquant diarrhées, sang dans les selles et, dans les cas les plus graves, une augmentation du volume du foie et de la rate. Elle peut aussi être urogénitale. On retrouve alors du sang dans les urines. Des lésions de la vessie, de l’urètre et des reins peuvent apparaître.
  • La giardase est l’une des parasitoses intestinales les plus répandues. Elle est causée par le Giardia lamblia, un parasite unicellulaire qui vit dans les eaux contaminées par les selles humaines ou les excréments animaux. Les principaux symptômes sont des diarrhées, parfois explosives et nauséabondes, des selles pâles et graisseuses, des nausées et vomissements, des douleurs abdominales, une perte de poids et de la fatigue.
  • L’oxyurose est une parasitose intestinale très fréquente, surtout chez les jeunes enfants, mais pas seulement. Les adultes peuvent aussi être concernés. Le responsable est un ver, l’Enterobius vermicularis ou oxyure. Rond et blanchâtre, il peut mesurer de 5 mm à 1 cm. La contamination se fait par voie orale par des œufs présents sur les mains, des aliments ou des objets. Les symptômes sont des démangeaisons anales, surtout la nuit, parfois des diarrhées et de la nervosité.
  • Le ténia, c’est le fameux ver solitaire, un ver plat pouvant mesurer jusqu’à 10 m de long et composé d’anneaux contenant des œufs. Il existe différents types de vers parasites, certains peuvent être transmis par le bœuf, d’autres, par le porc. La contamination se fait donc en mangeant ces viandes crues ou insuffisamment cuites. Il existe également des cas de contamination par ingestion directe des œufs. Le premier symptôme est la découverte d’anneaux dans les selles, sur les sous-vêtements ou les draps. Une perte anormale et rapide de poids est aussi souvent un signe. D’autres symptômes comme des douleurs abdominales, des troubles de l’appétit, des nausées, des maux de tête, des éruptions cutanées et de la fatigue peuvent apparaître.
  • La gale est une parasitose cutanée provoquée par un acarien, le sarcopte (Sarcoptes scabiei). Elle se caractérise par des démangeaisons, dues à des lésions inflammatoires et prurigineuses de la peau. Elles sont le plus souvent localisées sur les mains et les poignets, le dos ou les fesses. On peut observer des sillons laissés par le parasite sur son passage. La gale est très contagieuse et les épidémies se développent dans les collectivités, comme les écoles, les crèches, les hôpitaux ou les maisons de retraite. Êtes-vous parasité ? Adultes, comme enfants, peuvent être porteurs d’un parasite. Les symptômes sont très variables, passent souvent inaperçus, en tout cas dans un premier temps, et peuvent aussi être confondus avec d’autres pathologies. Il n’est donc pas évident de poser le bon diagnostic du premier coup. Ainsi, si vous souffrez de symptômes inexpliqués, que rien ne soulage, pensez à une éventuelle parasitose.

Voici les principaux symptômes rencontrés :

  • fatigue ;
  • insomnie, sommeil agité ;
  • troubles intestinaux : diarrhée, constipation, ballonnements, gaz, douleurs abdominales ;
  • maux de tête ;
  • démangeaisons de l’anus, de la vulve ou des muqueuses oculaires et ORL ;
  • perte de poids, dénutrition ;
  • toux nocturne ;
  • bruxisme nocturne (grincement de dents) ;
  • pupille dilatée ;
  • douleurs articulaires ;
  • allergies. En cas de doute, la meilleure solution est le dépistage. Certaines analyses permettent de confirmer le diagnostic d’une parasitose. Dans un bilan sanguin, il faut doser les éosinophiles, les globules blancs chargés de nous défendre contre les parasites, et certains anticorps, les immunoglobulines M, G et A. En cas de suspicion de parasitose digestive ou intestinale, un examen parasitologique des selles, appelé coproculture, sera pratiqué. La prévention avant tout !

Le mieux est encore d’éviter la parasitose. Quelques gestes simples, au quotidien, peuvent limiter l’exposition :

  • En voyage dans des zones à risque, ne buvez pas l’eau du robinet, ni toute autre eau qui ne proviendrait pas d’une bouteille décapsulée devant vous… ce qui veut donc dire qu’il faut aussi éviter les glaçons !
  • Ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes ou croupies, surtout en zones endémiques.
  • Lavez soigneusement les fruits et légumes.
  • Veillez à respecter les conditions de conservation des viandes et à bien les cuire.
  • Lavez-vous les mains après être allé aux toilettes et avant les repas. Pensez à vermifuger vos animaux domestiques.
  • Évitez de cueillir certaines plantes sauvages : le pissenlit ou les baies sauvages peuvent être porteurs d’échinococcose alvéolaire, parasite porté par les renards et les chiens et disséminé par leur urine. Idem pour le cresson ou la mâche sauvage, porteurs de douves, à l’origine de la douve du foie.

Votre protocole naturel contre les parasites

En cas de contamination, renforcez l’hygiène quotidienne de toute la famille, qu’il faudra traiter en même temps. Lavez les vêtements, le linge de lit et de toilette de la personne infectée à part, y compris les jouets des enfants. Changez les draps régulièrement en cas d’oxyures. La nuit, portez des vêtements qui empêchent de se gratter directement l’anus ou toute autre partie infestée du corps.

Si vous souffrez d’une parasitose intestinale

Letudes dune parasite

L’études d’une parasite – Source : spm

Vous trouverez dans la nature des antiparasitaires ultra-efficaces. L’ail (Allium sativum) L’ail est un vermifuge naturel très efficace contre les vers intestinaux, en particulier les oxyures. Vous pouvez le consommer frais et cru, à raison de plusieurs gousses par jour, l’idéal étant de le consommer à jeun. Cette pratique n’est toutefois pas évidente. Vous pouvez donc aussi opter pour l’infusion d’ail. Pour cela, comptez 2 gousses d’ail pour 1 tasse d’eau. Portez à ébullition légère et laissez frémir à feu doux et à couvert pendant 10 minutes. Laissez ensuite le tout reposer pendant la nuit. Le matin, filtrez et buvez la préparation. Attendez 1 à 2 heures avant de manger. Le matin, préparez une nouvelle infusion que vous prendrez le soir au coucher. Vous pouvez aussi utiliser une teinture-mère d’ail à raison de 20 à 30 gouttes 3 fois par jour, à distance des repas, jusqu’à disparition de l’intrus. Une cure de plusieurs semaines est recommandée.

L’ail ne doit pas être utilisé par la femme allaitante, ni par les personnes sous traitement anticoagulant, ni dans les 48 heures avant et après une intervention chirurgicale importante. Il peut être irritant pour les estomacs fragiles. Dans ce cas, diminuez les doses et la durée de prise.

Les graines de courge (Cucurbita pepo)

Les graines de courge sont un autre vermifuge naturel très efficace contre de nombreux vers intestinaux. Elles contiennent de la cucurbitine, à l’action antihelminthique, démontrée scientifiquement. Vous pouvez bien sûr les intégrer dans l’alimentation à titre préventif. En traitement curatif, comptez 50 g de graines par jour que vous prendrez soin de piler ou de moudre. Mélangez-les à du miel, de préférence de thym, pour obtenir une pâte que vous consommerez le matin à jeun, en 2 prises espacées de 30 minutes. Chez l’enfant, la dose est comprise entre 30 et 45 g par jour. Faites-en une cure de 4 semaines minimum (les œufs des vers vivent longtemps en nous), associée à l’ail ou à des huiles essentielles.

Les phénols à la rescousse

Les huiles essentielles riches en phénols, comme l’origan compact (Origanum compactum), la cannelle (Cinnamomum zeylanicum) ou le clou de girofle (Eugenia caryophyllés), sont particulièrement efficaces contre les parasites intestinaux. Mais elles présentent aussi une toxicité assez élevée et sont réservées à l’adulte ; elles ne doivent pas être utilisées chez la femme enceinte ou allaitante. Elles sont irritantes pour les voies respiratoires et la peau, hépatotoxiques, allergisantes et photo sensibilisantes. Leur utilisation doit donc se faire sur une courte durée et à de faibles doses. Vous trouverez ces huiles en mélange sous forme de capsules en magasin bio ou en pharmacie. Sur le conseil d’un thérapeute, faites une cure de 5 jours, renouvelable 1 à 2 fois après une pause de 1 semaine.

Purgez vos intestins

Quel que soit le produit que vous choisirez, vous devez impérativement purger vos intestins régulièrement pour éliminer les parasites. Tous les 2 à 3 jours, en fonction de la fréquence de vos selles et de la santé de vos intestins, prenez une décoction de bourdaine (Rhamnus frangula) préparée avec 10 g d’écorce pour 250 ml d’eau. Adaptez la quantité d’écorce à la hausse ou à la baisse en fonction des résultats obtenus. À l’issue du protocole, faites une cure de probiotiques de 2 mois minimum pour rétablir l’équilibre de votre microbiote. Attention, en cas de poussées de maladies inflammatoires chroniques des intestins (MICI), mieux vaut éviter cette recommandation ou demander à minima l’avis d’un thérapeute.

Si vous souffrez d’une parasitose cutanée

Pas de temps à perdre ! Elle est très contagieuse et progresse vite.

Vosalliées seront sans conteste les huiles essentielles et les huiles végétales pour soulager les démangeaisons, éliminer les parasites et réparer la peau.

L’huile essentielle de lavande vraie (Lavandula officinalis) calme les démangeaisons, mais est aussi anti-infectieuse et antiparasitaire. Son action cicatrisante permettra de réparer les lésions cutanées. L’huile essentielle de clou de girofle (Eugenia caryophyllus) a un fort pouvoir antalgique, parasiticide et vermifuge. L’eugénol qu’elle contient tue les sarcoptes, responsables de la gale, et d’autres parasites cutanés.

L’huile essentielle de thym à thymol (Thymus vulgaris CT thymol) a une action antiparasitaire puissante et est donc particulièrement indiquée, en synergie avec les huiles précédentes, pour toute parasitose cutanée.

Pour réaliser votre synergie, utilisez un macérât huileux de millepertuis, riche en hypéricine et en hyperforine, anti inflammatoire, anti prurigineux, régénérateur cutané et antalgique. Mélangez 1 goutte de lavande fine, 2 gouttes de clou de girofle et 1 goutte de thym à thymol dans 15 gouttes de macérât huileux de millepertuis. Appliquez le mélange sur les zones concernées, 2 à 3 fois par jour pendant 2 à 3 semaines.

En cas de contre-indication ou si vous ne tolérez pas bien ce mélange, remplacez le clou de girofle et le thym à thymol par de l’huile essentielle de tea tree (Melaleuca alternifolia), elle aussi très antiparasitaire.

Ces huiles essentielles sont contre-indiquées chez la femme enceinte ou allaitante et les enfants de moins de 6 ans. Les huiles essentielles de clou de girofle et de thym à thymol sont irritantes pour la peau, dermocaustiques à l’état pur, irritantes pour les voies respiratoires, allergisantes et hépatotoxiques. Le thym à thymol est aussi neurotoxique et cortison-like.

Quel que soit le parasite qui vous a envahi, mettez toutes les chances de votre côté pour le chasser : soignez votre alimentation en supprimant les sucres, les produits laitiers et les produits riches en amidon dont raffolent les parasites et reposez-vous pour booster votre système immunitaire !

Plante/produit Indications Formes Formes et dosages
Ail Vermifuge Cru ou en infusion (2 gousses par tasse, 2 fois par jour) ou en teinture-mère (20 à 30 gouttes 2 à 3 fois par jour) pendant 4 semaines minimum
Graines de courge Vermifuge 50 g par jour pilés dans du miel de thym, le matin à jeun en 2 prises espacées, pendant 4 semaines minimum
Bourdaine Purge intestinale 10 g d’écorce en décoction tous les 3 jours
Clou de girofle (HE) Antiparasitaire intestinal et cutané En capsules par voie orale en cure de 5 jours renouvelable. En synergie, diluée en application locale pendant 2 à 3 semaines
Origan compact (HE) Antiparasitaire intestinal En capsules par voie orale en cure de 5 jours renouvelable
Cannelle (HE) Antiparasitaire intestinal En capsules par voie orale en cure de 5 jours renouvelable
Lavande vraie (HE) Cicatrisante, régénératrice cutanée, antiparasitaire En synergie, diluée en application locale pendant 2 à 3 semaines
Thym thymol (HE) Antiparasitaire cutané En synergie, diluée en application locale pendant 2 à 3 semaines
Tea tree (HE) Antiparasitaire cutané En synergie, diluée en application locale pendant 2 à 3 semaines

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