A New York, plusieurs milliers de robots dans l’entrepôt d’Amazon

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Une visite du centre de traitement du géant d’e-commerce à New York permet d’entrevoir les technologies qui seront à l’œuvre dans celui qui s’ouvre cet été à Brétigny, en Essonne.

Par Vincent Fagot Publié aujourd’hui à 10h00

Temps de Lecture 6 min.

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C’est un ballet où tous les artistes sont vêtus de jaune, une chorégraphie aussi fluide qu’illisible qui se joue sur un immense terrain de jeu. Bienvenue à JFK8, l’un des plus modernes entrepôts d’Amazon. Dans ce hangar de 80 000 mètres carrés peuvent transiter chaque jour plusieurs centaines de milliers de produits commandés par les habitants de New York au géant d’e-commerce américain. Originalité du lieu, les robots – ce sont eux, les danseurs – y jouent un rôle essentiel. JFK8 est en effet l’un des 26 centres de traitement (sur un total de 175) dits automatisés dont dispose Amazon dans le monde, et bientôt la France aura le sien. Il ouvrira à l’été à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne.

Ces sites jouent un rôle essentiel dans la stratégie d’Amazon, et en particulier dans sa capacité à livrer ses clients dans les délais les plus réduits possible. Implantés près de grands centres urbains, ils stockent le plus vaste inventaire de références, puis assurent leur empaquetage et leur expédition.

Depuis 2012, les robots ont commencé à prendre leur place dans les entrepôts d’Amazon et celle-ci ne cesse de grandir. La démonstration la plus évidente en est faite au cœur du hangar de Staten Island, où quelques milliers de petits appareils roulants intelligents assurent l’agencement de cette vaste caverne d’Ali Baba. Quand de nouveaux produits arrivent sur le site, ce sont eux qui vont apporter aux personnes chargées de les enregistrer les étagères où les entreposer. Un système d’éclairage indique alors à l’employé quel est le meilleur compartiment où les déposer.

Recherche d’efficacité

Une fois sa mission terminée, le robot transporte l’étagère à l’endroit de la zone de stockage qui lui semblera le plus approprié. Pas question ici de ranger les PlayStation avec les PlayStation, les couches avec les couches : l’aléatoire est jugé préférable et si un produit est populaire, mieux vaut qu’il soit disséminé aux quatre coins de l’espace de stockage.

Contrairement à ce qui se passe dans les entrepôts traditionnels, ce n’est plus ensuite le collaborateur qui va chercher le produit correspondant à une commande, mais le robot qui lui apporte l’étagère où il se trouve. Et si son accès est bloqué par d’autres étagères, les robots s’organisent entre eux pour lui trouver un chemin. Comme celui-ci n’est pas prédéfini, ils communiquent entre eux pour ne pas se heurter et trouver toujours la trajectoire la plus rapide.

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