Réaliser ce qui a été promis

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Nous l’avons vu hier, jeudi : le gouvernement a donné le coup d’envoi du projet de construction de 12 000 logements à travers les 20 circonscriptions du pays. Pravind Jugnauth veut, à quelque deux ans et demi de l’échéance électorale, réaliser là une autre des promesses de son gouvernement. Une des dernières en date est, rappelons-le, l’abolition de la taxe municipale. Une autre, qui sera très attendue au tournant, est l’augmentation de la pension de vieillesse à Rs 13 500 en 2023. Pas plus tard que dimanche dernier, le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, a publiquement réaffirmé que le gouvernement tiendra parole à ce sujet.

Il semblerait donc que Pravind Jugnauth veuille mettre les bouchées doubles pour respecter le calendrier que son équipe et lui se sont fixé. Ce n’est pas plus mal. Car, en ce qu’il s’agit du projet de construction de 12 000 logements, c’est voir enfin un de nos différents gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis l’Indépendance s’attaquer à bras le corps au problème de fournir un toit décent à ceux qui en ont grandement besoin. Une maison que ces Mauriciens peuvent s’offrir à un prix abordable et raisonnable.

Car, faut-il le rappeler, se loger de manière décente et confortable est un des droits fondamentaux de l’être humain. D’ailleurs, le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies le dit : le droit international reconnait, depuis la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, le droit de chacun à un niveau de vie suffisant et notamment à un logement convenable. Il est bon de savoir qu’au moins une personne sur sept dans le monde n’est pas logée convenablement.

Des millions de gens vivent dans des conditions précaires, dans des bidonvilles, des taudis ou dans la rue, là où règnent insécurité, insalubrité, indignité. D’autres sont expulsés de leurs terres et de leurs maisons par des actes dont ils n’ont pas le contrôle : guerres, famines, inondations, pauvreté, développements fonciers auxquels ils n’ont pas accès, pertes d’emplois, criminalité grandissante, etc.

Ici, à Maurice, nous avons nous aussi des citoyens qui vivent dans des conditions précaires et qui ont grandement besoin d’un logement adéquat pour mener une vie décente. Mais ces gens-là n’ont hélas pas les moyens de s’acheter une maison ou un appartement car l’immobilier privé, avec les prix pratiqués, demeure largement hors de leur portée. D’où la nécessité pour les autorités gouvernementales de s’occuper des cas sociaux, des personnes vulnérables qui n’ont pas de comptes en banque bien garnis ou qui n’ont aucun moyen d’emprunter aux banques et aux institutions financières pour des prêts-logement. Ces gens-là méritent qu’on s’occupe d’eux.

Le Premier ministre l’a dit hier, à Coromandel : son gouvernement a dû relever de nombreux défis avant le démarrage du projet. On ne peut construire là où l’on veut sans faire des études sur le site en question au préalable. Il faut avant tout voir si le terrain est approprié pour la construction, si la topographie s’y prête, si le sol est favorable aux conditions de développement proposé, ou encore, si le site est bien positionné en termes d’accès aux différents services utilitaires et communautaires, entre autres. Il faut aussi que l’État fasse l’acquisition de terrains là où c’est nécessaire.

Ce projet de construction de 12 000 logements n’est pas une mince affaire. Le réussir sera, pour Pravind Jugnauth et son gouvernement, un véritable défi. Un défi que le gouvernement se dit prêt à relever. Espérons que d’autres chantiers, après celui de Coromandel, démarrent au plus vite à travers le pays afin de concrétiser ce qui a été promis.

Sunil Gohin,

CEO de Wazaa FM et d’Inside News

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