Bambous: Mirella Ah-Fok ou l’art du sac

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Mirella Ah-Fock pose avec un de ses sacs.

Mirella Ah-Fock pose avec un de ses sacs.

Mirella Ah-Fock est une femme débrouillarde et courageuse. Depuis un an, elle fabrique des sacs en toile et fibres de banane. Cette activité lui permet de générer des revenus et contribuer avec son mari à subvenir aux besoins de sa famille.

Même si elle a longuement hésité avant de se lancer, Mirella Ah-Fock ne regrette pas de l’avoir fait. Maman de deux filles, pour pouvoir les sustenter, cette habitante de Bambous fabrique des sacs en toile et fibres de bananes depuis un an maintenant. Aujourd’hui, elle peut vivre des travaux de ses mains. Son dicton préféré est «Qui ne tente rien n’a rien». Elle n’a pourtant pas été artisane toute sa vie. 

Débrouillarde

Mirella Ah-Fock a appris les travaux de l’aiguille dans les centres sociaux lorsqu’elle était encore une toute jeune fille. Après quoi, elle a fait du social auprès de feu Frère Julien Lourdes à Terre de Paix avec qui elle a aussi appris les valeurs humaines. Après un emploi comme machiniste dans une usine, elle a préféré travailler avec les enfants au sein de garderies et maternelles. Elle l’a fait pendant 20 ans. 

Elle a récemment acheté une machine plus sophistiquée pour se faciliter la vie.

Mais son salaire n’était pas élevé. Pour pouvoir mieux gagner sa vie et joindre les deux bouts, elle a ravalé sa fierté et a travaillé pendant 16 ans comme femme de ménage. «Il n’y a pas honte à gagner honnêtement sa vie. Après le mariage et l’arrivée de mes filles, mon mari et moi, nous avons dû travailler dur pour pourvoir aux besoins de nos enfants. C’est ainsi que j’ai décidé de faire deux boulots par jour», confie cette maman. 

Lasse de travailler pour d’autres, elle a voulu se mettre à son compte et devenir petite entrepreneure. Elle s’est alors souvenue qu’elle maîtrisait les travaux d’aiguille et qu’elle possédait même une machine à coudre offerte par son mari pour son anniversaire. Elle s’en est ouverte à son conjoint qui a été d’accord pour qu’elle se lance dans l’artisanat. C’est ainsi qu’elle s’est remise à coudre, fabriquant des sacs en toile et fibres de banane. 

Depuis, elle ne cesse de créer et aucun de ses sacs n’est semblable à l’autre. Sa valeur ajoutée est de peindre sur ces objets à l’aide de peinture acrylique. Une activité qu’elle apprécie et qui est devenue son gagne-pain.


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Lexpress

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