[ad_1]
Il s’appelle aspitrigla cuculus. Sa tête volumineuse est constituée de plaques osseuses. Sa forme triangulaire le distingue nettement du rouget barbet. Sa chair est ferme et blanche. On le trouve dans la Manche et les mers celtiques (nord-est de l’Atlantique), le golfe de Gascogne et l’ouest de la Méditerranée – en Provence, on l’appelle « galinette ». Il vit sur les fonds sableux et rocheux où il se nourrit de petits crustacés et de coquillages.
Conseils d’achat
Vous trouverez du grondin rouge toute l’année sur les étals, mais la meilleure saison pour le déguster débute au moins d’octobre et se termine en mars. Son oeil voilé et sa peau ocre dorée (et non rouge vif) n’ont rien d’inquiétant : ce n’est pas un manque de fraîcheur, il est né comme ça ! Les experts du site de pêche française Pavillon France le précisent : le grondin rouge ne s’achète jamais sans tête ou déjà vidé.
R75-filet-grondin-coriandre-chou-fleur_ad.jpg
Comment le cuisiner ?
Les cuissons mijotées ou en cocotte lui vont bien. En morceaux, c’est un des ingrédients clés de la bouillabaisse. Pour des filets cuits à coeur, comptez 1 min à la plancha. Vous pouvez aussi le cuire au four 20 à 30 min, selon le poids, à 180 °C.
-> Notre recette de filet de grondin, sauce coriandre, crème de chou-fleur
Côté nutrition
Pauvre en calories, riche en protéines et en acides gras, le grondin rouge est aussi une excellente source d’oligo-éléments, surtout quand il est consommé très frais (dans les deux jours suivant la pêche).
Au fait, pourquoi rouget “grondin” ?
Lorsqu’il marche sur le sable en prenant appui sur les épines de ses nageoires pectorales libres, sa vessie natatoire émet des vibrations qui produisent des grognements (également audibles quand on le sort de l’eau)… d’où son nom. Rien à voir avec de la mauvaise humeur !