L’assassinat d’une jeune Israélienne par un Palestinien classé comme acte terroriste

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Les enquêteurs ont confirmé dimanche soir les « motivations nationalistes » du suspect, un Palestinien de 29 ans déjà incarcéré à deux reprises.

Par Piotr Smolar Publié aujourd’hui à 21h30

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Les investigations de la police israelienne près de l’endroit où le corps de la jeune Ori Ansbacher a été trouvé, à Jérusalem, vendredi 8 février 2019.
Les investigations de la police israelienne près de l’endroit où le corps de la jeune Ori Ansbacher a été trouvé, à Jérusalem, vendredi 8 février 2019. Mahmoud Illean / AP

Ori Ansbacher avait 19 ans. Le 7 février, cette jeune Israélienne était partie se promener, seule, dans une forêt au sud de Jérusalem, près du Zoo biblique, lorsqu’elle a croisé la route d’un Palestinien de 29 ans nommé Arafat Irfayia. Originaire d’Hébron, au sud de la Cisjordanie, celui-ci l’aurait repéré alors qu’elle était assise sur un banc, agressé sexuellement puis tué de plusieurs coups de couteau. En quarante-huit heures à peine, les enquêteurs du Shin Bet (Service de sécurité intérieur) sont parvenus à retrouver la trace du fugitif, qui a tenté de se cacher à Ramallah. Il a été arrêté. Selon les médias israéliens, il a reconnu les faits et même participé à la reconstitution, dimanche.

La victime était originaire de la colonie de Tekoa, en Cisjordanie. Les enquêteurs ont patienté jusqu’à dimanche soir pour confirmer les « motivations nationalistes » du suspect, classant ainsi le crime comme acte terroriste. Selon eux, le suspect aurait quitté son domicile avec un couteau. Arafat Irfayia avait déjà été incarcéré à deux reprises, en 2009 et 2017, après avoir été arrêté en possession d’une arme blanche. Aucune faction palestienne, contrairement aux habitudes en cas d’assassinat d’un colon, ne s’est félicitée du crime, sans doute en raison de sa dimension sexuelle sordide.

Rumeurs sur les réseaux sociaux

En pleine campagne électorale, l’extrême droite a appelé, sans surprise, à la peine de mort pour le coupable. Tandis que la police avait imposé une restriction stricte de publication (« gag order ») sur les détails de l’affaire, cette mesure n’a pas été respectée sur les réseaux sociaux, livrés aux rumeurs. Le premier à l’alimenter a été le propre fils du premier ministre, Yaïr Nétanyahou, habitué aux dérapages extrémistes contre les Palestiniens mais aussi contre la gauche et la presse. Celui-ci a affirmé, dans un message sur Facebook, qu’Ori Ansbacher avait eu la tête tranchée. Dans une démarche inhabituelle, la police a publié un communiqué pour dénoncer « les publications sans fondements » et les « descriptions horribles et irresponsables » qui circulaient.

Dimanche matin, au cours du conseil des ministres, Benyamin Nétanyahou avait choisi la prudence. Il s’est gardé de parler sur le champ de terrorisme. « Le bras long d’Israël atteindra ceux qui nous font du mal et nous réglerons nos comptes avec eux », a-t-il dit. Les chaînes de télévision ont diffusé les images de soldats prenant les mesures de la maison familiale d’Arafat Irfayia, dès samedi soir, en vue de sa destruction. L’exécution de cette mesure punitive réclame des semaines et passe devant la Cour suprême.

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