[Édito] Au Mali, l’opposition n’est pas un dîner de gala – JeuneAfrique.com

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François Soudan est directeur de la rédaction de Jeune Afrique.


Le 5 avril 2019, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Bamako pour dénoncer l’incapacité de l’État et de la communauté internationale à mettre un terme aux violences intercommunautaires et à l’insécurité. © REUTERS/Keita Amadou


Vu de l’extérieur, l’arrivée de Tiébilé Dramé à la tête du ministère malien des Affaires étrangères a de quoi déconcerter. Elle a pourtant une explication : en Afrique, plus que partout ailleurs, être opposant est un dur métier. On risque la prison, parfois sa peau, mais surtout on y laisse sa fortune.


Faut-il écharper Tiébilé Dramé parce qu’il a rejoint le nouveau gouvernement malien, dont la formation a été annoncée le 5 mai ? Non, bien sûr. Mais reconnaissons qu’il y a là a priori de quoi s’étonner. Au regard de ce que le désormais ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) disait il y a peu encore de son président et de son système de gouvernance, à l’encontre desquels il n’avait pas de mots assez durs, c’est un peu comme si Moïse Katumbi ralliait Joseph Kabila, Maurice Kamto, Paul Biya ou Jean Ping, Ali Bongo Ondimba : une volte-face d’autant plus surprenante que l’« enfant terrible de la République », qui fut l’an dernier le très pugnace directeur de campagne du candidat Soumaïla Cissé, a entraîné dans son sillage un autre dirigeant du front d’opposition lancé il y a à peine sept mois pour « mettre en échec le régime [d’IBK] de facto », Oumar Dicko, ci-devant ministre lui aussi.

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