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La chirurgie des yeux a le vent en poupe. Pouvez-vous nous dire à qui elle s’adresse ?
Effectivement, la chirurgie des yeux est assez populaire et a connu un net accroissement avec la pandémie de COVID, les lunettes et le masque ne faisant pas bon ménage avec la buée ce qui a poussé pas mal de patients vers la chirurgie. Pour vous faire opérer il faut être âgé de vingt ans minimum et présenter un trouble de la vue stable depuis trois années. La consultation avec votre ophtalmologue est indispensable. C’est lui qui posera l’indication et vous exposera les possibilités thérapeutiques.
Existe-il des contre-indications à la chirurgie ?
Bien sûr ! Et c’est le rôle de votre chirurgien de les démasquer. Le traitement des troubles visuels trop important est souvent difficile. Il faut en outre une surface de l’œil (cornée) suffisamment épaisse et régulière pour permettre le traitement au laser. C’est l’examen topographique qui évalue cet aspect. D’autres contre-indications moins connues sont également à dépister, comme la sécheresse des yeux, qui s’accroit presque toujours après l’opération et peut risquer devenir gênante.
Pouvez-vous nous rappeler les défauts de vision éligibles aux opérations au laser ?
Les quatre troubles de la vision sont éligibles. Il s’agit de la myopie – trouble de la vision de loin, de l’hypermétropie – trouble de la vision de près, de l’astigmatisme – déformation de la vision de près et de loin et de la presbytie, diminution de la vision de près liée à l’âge. La myopie s’opère de -1 à -10, l’hypermétropie de +1 à +6, l’astigmatisme de -1 à – 6 et la presbytie s’opère de +1 à +3.
Quelles sont les méthodes chirurgicales possibles pour opérer la myopie ?
Il existe quatre méthodes de chirurgie : la PKR, la PKR transépithéliale, le LASIK et le SMILE. La PKR est la méthode la plus ancienne, désormais largement relayée par sa successrice 100% laser, la PKR transépithéliale. Ces deux méthodes partagent leur rapidité d’exécution, leur sécurité et leur caractère peu gourmand en cornée ce qui les rend réalisables y compris en cas de cornée fine. Elles présentent l’inconvénient de rendre la vision floue et d’être douloureuses quelques jours ce qui impose une interruption du travail d’une petite semaine. Le LASIK, méthode sans doute la plus connue, permet quant à lui une récupération visuelle sans douleur dès le lendemain de l’opération. Le Relex-Smile est pour sa part une technique récente, qui permet comme le LASIK une récupération visuelle rapide et sans douleur. Le RELEX-SMILE est particulièrement intéressante chez les sportifs, car il fragilise moins la cornée que la LASIK ce qui est précieux en cas de pratique de sport de contacts ou de combats.
Comment la chirurgie se déroule-t-elle ?
Dans les quatre cas, la chirurgie se déroule sous anesthésie locale et les deux yeux sont opérés le même jour. Quelques gouttes suffisent à endormir parfaitement l’œil et le geste, bien qu’impressionnant, n’est pas douloureux. Deux heures sur place environ sont à prévoir, pour une intervention dont la durée en salle d’opération oscille entre 10 et 30 minutes selon l’intervention. La PKR transépithéliale est une option intéressante pour les patients stressés, car le traitement est sans contact et ne dure qu’une minute par œil.
Et le post-opératoire, comment ça se passe ?
Ici, tout dépend de la méthode. En cas de LASIK et de SMILE, l’œil démangera quelques heures, mais rien d’insupportable. Dès le lendemain, plus aucune gêne ne sera présente et la récupération visuelle est très bonne. Notons que le retour de la vision est légèrement plus progressif en cas de SMILE que de LASIK. Pour la PKR et la TransPKR, comptez 3 jours de vision floue, d’irritation et de larmoiements. La récupération visuelle sera complète après un mois environ. Dans tous les cas, un traitement par gouttes vous sera prescrit pour 2 à 3 semaines. Une protection solaire par lunettes de soleil et l’instillation de larmes artificielles sera indispensable pendant trois mois.
Et maintenant, pouvez-vous indiquer à nos lecteurs intéressés comment procéder pour aller plus loin ?
Quelqu’un qui souhaiterait se faire opérer doit creuser deux chemins. D’abord, comprendre les enjeux de l’opération pour s’assurer de sa propre motivation. Différents moyens existent pour se renseigner et s’informer sur la chirurgie réfractive, comme la plateforme Qualidoc. L’étape suivante, c’est bien sûr de prendre rendez-vous avec un chirurgien ophtalmologue pour évaluer la faisabilité de l’opération et rencontrer celui qui sera derrière les instruments : la chirurgie, c’est aussi une affaire de confiance.
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