Jeûne : Les bienfaits pour la santé

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Nourriture – Source : spm

Les maladies de l’abondance

Pendant des dizaines de milliers d’années, l’histoire de l’humanité a été marquée par la rareté des ressources, de la nourriture donc, et carrément par des épisodes de famine qui survenaient de manière répétée. C’est ce que relatent tous les livres d’histoire.

Avant la révolution industrielle et la production de masse, l’alimentation humaine dépendait étroitement des éléments climatiques (les récoltes donc) et ainsi la famine était quelque chose de très familier pour les Hommes. Pendant des dizaines de milliers d’années, c’est vraiment le manque de ressources qui faisait le lit de la plupart des maladies, notamment les maladies infectieuses qui pouvaient facilement terrasser un organisme avec de multiples carences en protéines, en minéraux et vitamines.

Aujourd’hui le progrès de la médecine a permis d’éradiquer la plupart des maladies infectieuses, notamment grâce aux antibiotiques, mais l’Homme moderne souffre d’autres formes de maladies qu’on appelle les maladies dégénératives et qui sont en bonne partie liées à l’abondance (avec des cofacteurs comme la sédentarité, le stress ou la pollution).

Arthrose, diabète, cholestérol et maladies cardio-vasculaires sont liées à des excès alimentaires (ajoutés au manque d’exercice physique). Des excès de sucre, de farine blanche, de protéines animales ou encore de tous ces aliments industriels bourrés d’additifs perturbant profondément l’immunité, et générant les maladies auto-immunes, sinon dans la plupart des cas de la fatigue chronique traduisant une fatigue immunitaire.

Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, on ne souffre pas du manque mais de l’abondance.

C’est le constat que font tous les naturopathes mais pas forcément tous les médecins diplômés des facultés de médecine. Celles-ci se focalisant sur la description des maladies et l’administration des antibiotiques adaptés, probablement pour des raisons commerciales évidentes.

jeune intermittent

Jeûne – Source : spm

Le jeûne, la thérapie par l’équilibre

Le jeûne signifie, dans son acceptation générale, d’arrêter de faire quelque chose. On peut par exemple arrêter de parler, c’est une pratique qui est courante aussi dans plusieurs sociétés primaires pour se recentrer sur soi et se dégager un peu du stress de la vie sociale.

Le jeûne le plus courant c’est celui qui consiste à arrêter de s’alimenter pendant quelques heures (Jeûne intermittent très à la mode), une journée, 3 jours, une semaine voire plus, en apportant à l’organisme de l’eau, des jus de fruits, des infusions. C’est très variable selon les traditions et les pratiques.

Le jeûne agit donc, non pas en apportant des choses de l’extérieur, mais en laissant l’organisme agir selon son intelligence propre pour se réparer de l’intérieur…

Cette pause digestive libère vraiment l’organisme des tâches les plus gourmandes en énergie, à savoir l’absorption et la digestion des aliments, et notamment les repas complexes et lourds.

D’ailleurs ce sentiment de liberté est relaté par la plupart des jeûneurs qui affirment ressentir une sorte de stabilité, ou de calme intérieur. Le jeûne était d’ailleurs pratiqué (au début du siècle précédent) dans les cliniques de psychiatrie, car on avait constaté qu’il avait un effet très bénéfique pour calmer les personnes en proie à des névroses ou des maladies mentales plus aiguës.

Comment commencer ?

Si vous n’avez jamais essayé le jeûne on vous conseille d’abord de bien vous renseigner, car la préparation mentale est très importante. On vous conseille aussi d’adhérer à des associations par exemple, afin de pratiquer au sein de communautés, et non pas seule. C’est beaucoup plus intéressant.

Il y a des règles pour réussir le jeûne, comme par exemple la diminution progressive de certains aliments comme la viande ou le sucre, afin que l’organisme ne subisse pas de choc avec un jeûne drastique agressif. Il est également très important de savoir gérer la reprise alimentaire, pour ne pas détruire les effets bénéfiques du jeûne. Enfin sachez que la pratique idéale du jeûne se conjugue avec des sports doux comme la marche ou la natation, qui permettent de stimuler l’élimination des toxines et de retrouver de la vitalité peu à peu.

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