« Yo-Yo » pour le poste de leader de l’opposition : quelle urgence ?

Où est l’intérêt national dans la conjoncture actuelle de remplacer le leader de l’opposition, particulièrement en ce moment difficile ? Cette question mérite d’être posée, surtout que bon nombre d’observateurs vantaient les prouesses de Xavier-Luc Duval comme chef de l’opposition lors de la dernière session parlementaire.

Nombreux sont ceux au sein du PMSD qui n’adhèrent pas cette décision de Xavier-Luc Duval de quitter son poste, qui, pour une fois faisait l’unanimité, dans le but uniquement de tenter de conclure une alliance avec le Parti Travailliste, trois ans avant les législatives prévues pour 2024.

Certes, il y a les jeux d’alliances, qui sont tout à fait légitimes, mais de là, à changer, comme bon semble à certains opportunistes et autres apparatchiks, un poste constitutionnel à l’instar de leader de l’Opposition, fait sourciller beaucoup de personnes. Cela constitue, selon les démocrates, un manque de respect au temple de la démocratie, qu’est le Parlement.

Pour rappel, Arvin Boolell était le leader de l’opposition en 2020, puis Xavier-Luc Duval en 2021. Maintenant, Arvin Boolell, on ignore quelle mouche le pique, veut à tout prix reconquérir le poste de leader de l’opposition.

Cet épisode rappelle, en quelque sorte, la décision de Navin Ramgoolam, de fermer les portes de l’Assemblée nationale pendant une période d’environ 9 mois dans le seul but de conclure une alliance avec le MMM de Paul Bérenger. Cela à l’échéance de presque une année des élections de 2014.

Mais la grande différence est que le parti de Navin Ramgoolam était au pouvoir en 2014. Certains dans l’opposition osent parler de faire de la politique autrement, mais chers politiciens, où est l’intérêt national dans cette décision de céder son poste de leader de l’Opposition à Arvin Boolell ?

Politique – « Yo-Yo » pour le poste de leader de l’opposition : quelle urgence ?