De l’art pour Emmanuel Macron de s’impliquer dans la campagne des européennes

0
212

[ad_1]

Meeting, interview… Instruit par les exemples de ses prédécesseurs, le chef de l’Etat réfléchit à la meilleure manière de participer à la campagne pour les élections européennes du 26 mai.

Par Olivier Faye Publié aujourd’hui à 22h29

Temps de Lecture 2 min.

Article réservé aux abonnés

Emmanuel Macron, lors des commémorations du 8-Mai.
Emmanuel Macron, lors des commémorations du 8-Mai. Francois Mori / AP

« Mes chères Françaises et mes chers Français (…), je suis venu vous demander de faire le bon choix pour la France. » Ainsi parlait Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République, le 27 janvier 1978, dans la petite commune de Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire), à la veille des élections législatives de mars. La gauche rôdait, et le locataire de l’Elysée enjoignait ses compatriotes à ne pas « envoyer la voiture dans le fossé ».

Cette séquence, les stratèges de la campagne européenne de La République en marche (LRM) et de ses alliés l’ont revisionnée ces derniers jours. Tout comme ils ont scruté la manière dont Nicolas Sarkozy, en 2009, a tenu un meeting à Nîmes en tant que chef de l’Etat, à un mois des élections européennes. Il cherchait à l’époque à souffler dans les voiles de son parti, l’UMP, en promettant de « changer l’Europe ».

Edouard Philippe au front

Alors que se profile le premier scrutin intermédiaire du quinquennat, avec les élections européennes du 26 mai, Emmanuel Macron peut-il se permettre une implication aussi frontale que celle de ses prédécesseurs ? La réponse serait négative, à en croire certains macronistes, à l’heure du direct permanent imposé par les chaînes d’information en continu et les réseaux sociaux.

« Avec un meeting, les journalistes se demanderaient pendant les quarante-huit heures qui précèdent si c’est sa place ou pas. Nous, on veut que ce soit le message qui soit retenu », avance un dirigeant de la campagne. Samedi 11 mai, à Strasbourg, c’est donc le premier ministre Edouard Philippe qui accompagnera la tête de liste Nathalie Loiseau pour un meeting. Comme à Caen, cinq jours plus tôt.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Edouard Philippe vole au secours de la campagne de Nathalie Loiseau

« Le parfait contre-exemple, c’est François Hollande »

Le format privilégié par le chef de l’Etat serait plutôt celui d’une interview sur les grands enjeux européens. « Le président de la République a vocation à donner des indications », défend-on au sein de l’équipe de campagne, en louant la nécessité d’une « parole rare », qui « doit peser ». « Le parfait contre-exemple, c’est François Hollande, qui intervenait tout le temps pour n’importe quoi, et passer des messages à la motion B du Parti socialiste », raille un macroniste.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: