Témoignage : J’ai fêté les 3 ans de mon fils dans un centre de l’ASE, ce père nous exprime son ras-le-bol

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Yoni est un papa divorcé en Israël, comme quoi il n’y a pas qu’en France que certains pères sont privés d’accès à leurs enfants. La justice, via l’aide sociale lui a octroyé un droit de visite pendant 1 H 30 chaque semaines pour voir son fils Nathan*. Un moment déchirant lors du départ de ce jeune père de famille. Yoni s’est décidé à rejoindre des groupes sur Facebook de pères étant dans la même situation que lui pour partager ses émotions, trouver du soutien, mais aussi de l’aide. 

Il nous raconte l’enfer, qu’il a vécu lorsqu’il n’a pu partager qu’un court instant avec Nathan* qui pour son troisième anniversaire l’a passé au centre sociale accompagné d’éducateur.

“Aujourd’hui au centre, j’ai fêté son troisième anniversaire après que le tribunal ait décidé que c’était le centre social qui déciderait ou non si je peux voir mon fils le jour de son anniversaire. C’est horrible de se dire que mes visites étaient prévues  le samedi et l’anniversaire de Nathan tombant un mardi, j’ai dû batailler auprès du juge et de l’aide sociale à l’enfance pour pouvoir voir mon fils” nous indique ce papa.

Faute de disponibilités des éducateurs, refusant de laisser ce père de famille seul avec l’enfant n’ayant pas eu l’aval du juge, le père ne partagera qu’une demi-heure avec son fils. Un instant difficile pour ce père.

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Mais pourquoi ce père ne peut pas avoir son enfant ? 

Selon Yoni, le travailleur social qui se serait occupé de l’enquête réalisé à la demande du juge sur la situation de l’enfant, a indiqué au magistrat que la situation de son divorce était très conflictuelle. Il s’agit selon le père de famille que de la seule chose qu’on reproche à ce couple divorcé. Le jugement n’indiquant aucun éléments de maltraitances, ou mauvaises prises en charge de Nathan dans le rapport des services sociaux. En Israël, c’est un petit peu comme en France. D’ailleurs un rapport révèle que plus de 4 000 enfants seraient placés dans 64 centres du pays et que ces placements seraient constatés comme abusifs, dès lors ne serait pas dû à des faits de maltraitances mais plutôt sur des conflit de divorces. Un business probablement pour le pays tout comme en France. 

En France, le placement d’un enfant, c’est 7500 euros… Même si en Israël les tarifs sont moindres … Si l’on parle de tarif, c’est que le placement est un business international tout de même… Les douleurs sont irremplaçables.

 Ce père de famille comme bien d’autres dans le monde, et notamment en France souffre de ce qui se passe en matière de protection de l’enfance et de divorce. Le père indique que son pays déborde d’énergie pour placer un enfant, qui devrait être avec ses parents, et aimé comme il le fait, ce qui a été constaté dans un rapport des sociaux, plutôt que de s’occuper de ses enfants, battus, maltraités, violés, ou encore mutilés… 

Divorcer, ou se séparer, n’est pas vouloir faire du mal à l’enfant mais justement le protéger des disputes ou querelles d’adultes. Alors pourquoi prendre le divorce pour cause de séparation de l’enfant par l’un des parents… L’enfant lui ne divorce pas de ses parents…

En France, combien d’enfants sont suivis par les services sociaux sans placements alors que des signalements sont faits et évalués comme des enfants qui ne serait pas en danger bien qu’ils le sont. Au final certains,  finissent par décéder sous les coups de leurs parents, ou d’un membre de leur famille (Marina, la petite fille de Bourges, Nathan, Fiona, Timéo etc)…   Ces pères ou mères subissent parfois une humiliation comme quoi ce sont de mauvais parents, ou qu’ils ne savent pas protéger leurs enfants… mais l’aide que l’on devrait leur apporter est-elle une aide sincère et véritable ? Cette aide permet-il de protéger l’enfant mineur tout en lui permettant de maintenir des relations avec son père et sa mère sans se sentir emprisonné et humilié ?

Yoni n’en peut plus, comme bien d’autres pères, ou mères privés de l’un de leurs enfants… Il souhaiterait comme bien d’autres un travail international sur le fond de la question de la protection de l’enfance, mais en attendant, il souhaitait nous faire partager sa douleur paternelle de vivre aussi peut d’instants avec Nathan son fils qu’il aime tant… Il garde l’espoir qu’un jour, la justice israélienne lui permettra de prendre son bambin avec lui et espère passer souffler ses quatre bougies, entouré du reste de sa famille paternelle…

  • Le prénom de l’enfant à été modifié

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