Meurtre du caporal Lapeyre: «Je pardonne à mon fils pour son crime» dit la mère du suspect

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Louis Christophe Ernest Lapeyre est retourné sur le lieu du crime à Flic-en-Flac, hier, pour une reconstitution des faits.

Louis Christophe Ernest Lapeyre est retourné sur le lieu du crime à Flic-en-Flac, hier, pour une reconstitution des faits.

«Je ne veux pas voir mon fils pourrir en prison.» Rosalene Lapeyre, veuve de la victime, veut donner une seconde chance à son fils Louis Christophe Ernest Lapeyre, âgé de 22 ans. Ce dernier a mortellement agressé son père, le caporal Lindsay Lapeyre, dans la nuit de mercredi. «Je pardonne à Christophe pour son crime. C’est mon fils après tout», déclare l’épouse meurtrie. Elle confie ne pas avoir vu son fils depuis cette tragédie, mais elle compte bien aller le voir «J’irai lui rendre visite parce que je suis une mère qui souffre.»

Rosalene Lapeyre raconte que son époux et leur benjamin n’étaient pas souvent sur la même longueur d’onde. «Lui et son père étaient comme chat et chien. Christophe était irrespectueux envers son père. J’étais la seule qui pouvait le corriger», confie-t-elle. Son mari policier, qui était affecté à la Special Supporting Unit, voulait voir ses enfants grandir dans la rigueur et la discipline, dit-elle. Mais il aurait flanché avec son benjamin.

Louis Christophe Ernest Lapeyre n’était pas un mauvais garçon, indique la mère. Il avait étudié jusqu’à la forme V. Il était très apprécié par ses professeurs, avait du talent pour le dessin et était serviable. Il a réussi à devenir indépendant lorsqu’il a pris de l’emploi comme tôlier.

Comment arrive-t-on alors au parricide ? C’est dans la vingtaine, soutient Rosalene Lapayre, que son fils fait une descente dans l’enfer de la drogue. «Ses mauvaises fréquentations nous ont rendus malades son père et moi. J’accepte mal qu’il soit devenu dépendant de la drogue. Qu’est-ce que je n’ai pas fait pour le remettre sur le droit chemin ?» Les parents de Louis Christophe Ernest Lapeyre sont allés jusqu’à déménager de Glen-Park pour venir habiter à Flic-en-Flac afin qu’il coupe les ponts avec ses mauvaises fréquentations. «Mais le mal a eu raison de lui.»
 

Le suspect revient sur le lieu du crime

Louis Christophe Ernest Lapeyre est retourné sur le lieu du crime à la rue Rosiers, Morcellement Palmyre, à Flic-en-Flac, hier, à midi. Pendant 45 minutes, le suspect a expliqué aux enquêteurs de la Major Crimes Investigation Team comment s’est déroulé le crime vers 22 heures, mercredi.

Selon le récit du suspect, son père l’a découvert en train de fumer de la drogue synthétique en rentrant. Une dispute a éclaté entre les deux hommes et ils se sont dirigés vers la chambre de la victime. Le caporal aurait alors saisi une clé anglaise pour l’agresser. Alors que son père aurait perdu l’équilibre, Louis Christophe Ernest Lapeyre en a profité pour prendre avantage sur lui. Dans un accès de colère, il s’est muni d’un marteau pour lui donner des coups sur la tête. Il s’est ensuite emparé d’un couteau de cuisine et l’a enfoncé en plein coeur de sa victime. Celle-ci s’est effondrée dans une mare de sang.

Louis Christophe Ernest Lapeyre aurait paniqué et tourné en rond pendant plusieurs heures. Aux alentours de deux heures du matin, il aurait pris le 4×4 de son père avec l’intention de se rendre à la demeure familiale à Glen-Park. Mais il a continué à rouler jusqu’à Grand-Bassin ou il a heurté un lieu de culte. Il a alors été interpellé par des membres de la Special Mobile Force envers lesquels il s’est montré agressif. Le sang sur les vêtements du suspect a éveillé les soupçons des policiers.


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Lexpress

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